Calme, magnifique et pastorale
Face à l'archipel des Glénan, la baie de la Forêt abrite vasières, plages et criques, marais et roselières. À tout instant, la baie apparaît entre les branches du chemin. On y savoure, entre bocages et mer, une quiétude rare.
Un pays où terre et mer se mêlent
Pays de pommiers, de dunes et de vasières, de longues plages de sable blanc, pays où l'on aime séjourner en toute discrétion à l'abri des pins, où l'on aime également naviguer comme en témoigne le site de Port-La-Forêt qui abrite le pôle Finistère Course au large, merveilleuse fabrique de skippers talentueux, la baie de la forêt, aussi nommée baie de Concarneau, est une anse qui s'étire de la pointe de Beg-Meil à celle du Cabellou.
La parcourir en kayak offre une vision originale des falaises, des plages et des criques assoupies, des nombreux oiseaux qui la fréquentent tels les hérons, les oies bernaches et les martins-pêcheurs, de l'eau qui clapote entre les racines des chênes. Il est également une autre manière de découvrir la baie.
À pied, la balade est belle, en suivant tout simplement le sentier côtier d'une vingtaine de kilomètres au départ de Beg-Meil ou de Concarneau. C'est à l'ombre des pins de la station balnéaire de Beg-Meil que l'écrivain Marcel Proust séjourna et écrivit quelques-unes des belles pages de Jean Santeuil : “Comme dans ces promenades que l'on fait dans un pays où on a autrefois été heureux, il semblait qu'on respirait quelque chose de doux et d'exaltant comme le souvenir.” C'est un pays où l'odeur du goémon se noie dans l'odeur plus vive des arbres et des pommes. C'est un pays où terre et mer se mêlent peut-être plus qu'ailleurs encore. La langue de sable fin du Cap-Coz, la vasière de Penfoulic et son moulin à marée, la pointe de Kerist… Les haltes possibles sont nombreuses jusqu'à la plage des Sables-Blancs peu avant la corniche qui marque l'entrée de la ville de Concarneau.