Baptiste de la Gournerie

"Qui de mieux que les citoyens pour inventer le monde de demain ?"

Baptiste de la Gournerie, avec Paul de la Gournerie et Slimane Bendjiali, est cofondateur d'Utopia. Une association citoyenne, dont la mission est de participer à la transition environnementale, également membre du réseau d'ambassadeurs Tout Commence en Finistère.

Pouvez-vous vous présenter et présenter le projet "Utopia : Une mer nommée plastique" ? 

Utopia est une association environnementale et citoyenne dont la mission et de comprendre et vulgariser les enjeux que pose l’usage des plastiques dans notre société. Pour cela, nous menons tout d’abord un travail de recherche citoyen en collaboration avec des acteurs spécialistes (chercheurs, industriels, ingénieurs, association …) afin de caractériser les plastiques présents sur la chaîne de valeur des industries, d’identifier leurs valeurs ajoutées et les comparer aux enjeux environnementaux et sanitaires qu’ils posent. Un travail de recherche couplé d’un travail de vulgarisation au travers la réalisation d’outils pédagogiques sous formes de cartes, d’interviews ou de web-documentaires. Après 2 ans d’étude en France, nous réaliserons un comparatif avec les pratiques industriels et les enjeux de la pollution à l’étranger au travers d’une transatlantique en voiliers.

Comment avez-vous eu l'idée de créer ce projet ? 

Ce projet est né d’une volonté d’aller au-delà du discours ambiant prônant un monde sans plastique. Notre société aujourd’hui est entièrement dépendante aux plastiques et les beaux discours manquent de concret. Comment faire une agriculture sans plastique ? Peut-on avoir un ordinateur sans plastique ? À ces questions, la réponse est non, cependant cela n’est pas suffisant car les plastiques sont une vraie problématique, il faut donc un par un déterminer l’utilité du plastique dans le process de production et le comparer à son impact environnemental. Comme ce travail semble ne pas être entrepris par l’État, les associations ou les chercheurs, nous nous sommes dit que si personne ne le faisait nous allions le faire. Car qui de mieux que les citoyens pour inventer le monde de demain ?

Quels en sont les enjeux ? 

Le premier de nos enjeux est un enjeu financier, car que ce soit pour de l’équipement vidéo, le financement de l’expédition, l’abonnement à des revues scientifiques ou dédommagement de certains bénévoles travaillant à temps plein, nous avons besoin de fonds.

Le deuxième est un enjeu de « connaissance », c’est-à-dire que régulièrement il est compliqué de trouver les bonnes informations nécessaires à notre travail de recherche, c’est ici que notre réseau d’acteurs nous aide grandement. Ingénieurs, industriels, association, chercheurs, ONG nous transmettent leurs connaissances ainsi que les études les plus importantes dans leurs domaines respectifs (plasturgies, textiles, santé, tourisme, automobile, recyclage, numérique, agriculture, agro-industrie).

Enfin, le dernier de nos enjeux est la gestion des bénévoles. Nos bénévoles sont éparpillés au travers de la France et nous échangeons tous par écrans interposés, cela pose une contrainte forte en termes de management, mais après 14 mois d’expérimentation nous commençons à trouver un mode de fonctionnement efficace. Un pôle en particulier est plus complexe : le pôle recherche. La philosophie de notre association est que tous citoyens curieux de vouloir participer à notre étude peut rejoindre notre pôle recherche. La difficulté est de parvenir à former les bénévoles afin qu’ils puissent disposer d’un bagage nécessaire pour pleinement s’investir. Pour palier cela nous avons développé différents « pack de formation ».

Est-il possible de soutenir le projet ? De quelle(s) façon(s) ? 

Pour soutenir le projet, il suffit de partager la nouvelle auprès de son entourage, de faire connaître l'entreprise. Il est également possible de rejoindre l'équipage.

Pourquoi avoir choisi d'être ambassadeurs Tout commence en Finistère ?  

Notre association souhaite s’inscrire au cœur des territoires, que ce soit le Finistère, les Hauts-de-France, ou les Pays de la Loire. C’est pourquoi nous avons rejoint le réseau des ambassadeurs Tout commence en Finistère, afin de travailler et de mettre en avant les acteurs du territoire.

Quel est votre relation avec le Finistère ? Y avez-vous un endroit préféré ?

Ma famille est originaire du Léon et, même alors que je vivais aux 4 coins de la France toute ma jeunesse, j’ai toujours considéré Carantec comme ma maison. Aujourd’hui, je souhaite m’impliquer pour le développement de ce territoire plein de richesses. Mon endroit préféré est la baie de Morlaix.

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