Bérénice Rivoal, expatriée à Londres

Bérénice Rivoal est né à Concarneau en 1986 et a vécu à Trégunc jusqu'à ses 29 ans. Après une première vie professionnelle en à la Communauté d'agglomération de la Ville bleue, elle a quitté la Bretagne pour le Bearn. Aujourd'hui la Concarnoise a posé ses valises outre-Manche, à Londres.

Quel est votre parcours ?

J’ai fréquenté l’école et le collège de ma commune, Trégunc. Je suis ensuite allée au lycée à Quimperlé. Et, j’ai fait mes études supérieures à l’université de Quimper (licence de droit), de Vannes (master droit et administration des collectivités territoriales) et de Nantes (Institut de préparation à l’administration générale = Ipag). J’ai commencé ma carrière dans les collectivités territoriales en mars 2010 à la Communauté d’agglomération de Concarneau. Après 5 ans passés au sein de la collectivité où j’ai évolué professionnellement (je suis rentrée comme contractuelle en effectuant des remplacements sur différentes missions, je suis partie en étant responsable du service marchés publics et assurances), j’ai décidé de quitter la Bretagne. Je recherchais un poste d’acheteur. J’ai été recrutée à la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées. Blague à part, ce que je dis quand les gens me demandent pourquoi je suis partie de la Bretagne, c’est que je ne voulais pas être née à Concarneau, vivre à Concarneau, travailler à Concarneau et mourir à Concarneau.

 

 

Qu’est-ce qui vous ensuite mené à Londres ?

Je suis partie à Londres, à l’aventure, sans travail, juste une valise et un sac. Je ne suis absolument pas perdue dans cette ville, je l’ai visité huit fois avant de m’y installer. D’ailleurs, j’ai décidé d’y vivre en réservant un billet de train pour y passer quelques jours de vacances l’année dernière. Je me suis dit pourquoi pas moi. J’ai trouvé un travail qui me permet de vivre (ou de survivre - Londres étant une ville très chère pour se loger), même si pour l’instant ce travail est temporaire, je me sens libre, moins enfermée dans un système. Je ne me donne aucun projet à long terme, tout dépendra de mon épanouissement dans cette ville multiculturelle, et la vie est trop pleine de surprise pour se projeter aussi certainement...

 

 

Comment définissez-vous votre attachement au Finistère ?

Je suis attachée au Finistère depuis que je l’ai quitté. C’est un paradoxe. Et pourtant, pas une journée ne se passe sans penser à mon Finistère. Que ce soit à Pau ou à Londres, je regarde toujours vers l’ouest, surtout le soir, et je m’imagine être au bord de la mer à regarder le coucher de soleil. La particularité du Finistère est sa quasi insularité, nous sommes loin des centres et, pourtant, qui peut se prévaloir d’avoir le monde qui s’ouvre à soi dès lors que vous regardez l’horizon, où on se demande ce qui se passe lorsque l’océan se confond avec le ciel, l’aventure est à portée de bras. Les gens sont sincères et la solidarité est réellement présente. Il y a un optimisme de vie, peut-être dû à la pudeur de ne jamais dire ce qui ne va pas.

Quel est votre coin préféré en Finistère ?

Trégunc restera toujours ma maison, si un jour je reviens vivre dans le Finistère, il n’y a nulle part ailleurs où je voudrais vivre. C’est une commune passionnante de diversité entre la campagne et le littoral. J’aime les balades à vélo et marcher tout le long des 23 km de côte. Tout est magnifique, mais je ne suis absolument pas objective. Et ce microclimat ! Pourtant un des endroits les plus beaux pour moi du Finistère est le cap de la Chèvre en Presqu’île de Crozon, cette côte sauvage où la nature, orchestrée par ce vent, reste la maîtresse suprême des lieux. C’est le seul endroit où j’ai entendu des vagues caresser les rochers sur un air d’explosion de feu d’artifice... Suit le Menez Hom : quelle vue de la rade de Brest jusqu’à Douarnenez !

Pourquoi avoir choisi d’être ambassadrice de la marque Tout commence en Finistère ?

Il paraît que je vends très bien mon département et que les gens ont envie de venir le visiter lorsque j’en parle (avec passion selon eux). Je suis devenue ambassadrice par hasard, en votant pour le logo l’année dernière. Le cheminement du départ vers Londres était déjà présent et pour moi ce départ était la possibilité de faire tout ce que je n’avais pas osé faire jusqu’alors. En voyant l’onglet ambassadeur et en parcourant la page internet, je me suis dit pourquoi pas. Ça officialise mon attachement pour mon département !

Pastille Ambassadeur

Sa philosophie

“L’aventure n’existe pas. Elle est dans l’esprit de celui qui la poursuit, et dès qu’il peut la toucher du doigt, elle s’évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l’imagination.”

Pierre Mac Orlan

Pastille Ambassadeur

Sa philosophie

“L’aventure n’existe pas. Elle est dans l’esprit de celui qui la poursuit, et dès qu’il peut la toucher du doigt, elle s’évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l’imagination.”

Pierre Mac Orlan

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