« Le Finistère offre une diversité de produits qui permet de bien s'amuser en cuisine »
Claire Pennarun est directrice de La Maison Pennarun. Une entreprise familiale et ancrée sur son territoire, par ailleurs membre du club Finistère Affaires.
Dans la famille Pennarun, on est traiteur de père en fille et fils. « Mon père a créé son entreprise en 1976. Il était charcutier traiteur à Quimper. Au début des années 90, il a décidé de se consacrer totalement à son activité de traiteur et s'est installé à Ergué-Gabéric, zone de Kerourvois. À l'époque, il n'y avait que des champs alentours. En 1997, mon frère, cuisinier pâtissier, l'a rejoint. Quant à moi, je suis arrivée en 2003 après une licence professionnelle ''créateur et développeur d'entreprises'' car j'avais dès le départ envisagé de reprendre la société, ce que nous avons fait avec mon frère en 2011 quand notre père est parti à la retraite », se remémore Claire Pennarun. Une histoire de famille donc, car du plus loin qu'elle s'en souvienne, la jeune femme a toujours baigné dans cet univers : « On a grandi au dessus du magasin. Quand il y avait des mariages, on accompagnait nos parents. Petite, ce qui me plaisait c'était le côté festif des événements, les belles tenues. En grandissant, j'ai appris à aimer les bons produits ».
Une forte empreinte RSE
Les bons produits, si possible locaux et de saison, voilà la marque de fabrique de la Maison Pennarun. « On a une chance énorme en Finistère car nous avons une diversité de produits qui permet de bien s'amuser en cuisine. Savoir que nos produits viennent d'à côté de chez nous, c'est important pour nous comme pour nos clients. C'est d'ailleurs une demande forte de leur part ».
Ce qui caractérise aussi la société c'est sa forte empreinte RSE (Responsabilité sociale des entreprises) : « On la développe en travaillant les produits locaux, en ayant de nombreuses actions en faveur des circuits courts, en gérant nos déchets... Nous avons par exemple des circuits et des process permettant de redistribuer des repas non consommés lors de réceptions à des associations caritatives ». Cet état d'esprit, Claire Pennarun le cultive également au sein de l'association des Traiteurs de France dont elle est la vice présidente en charge de la qualité et de la RSE.
Une boutique en ligne depuis le déconfinement
Aujourd'hui, la Maison Pennarun compte 25 collaborateurs à temps plein et 40 équivalent temps plein quand on comptabilise les extras qui viennent renforcer l'équipe lors des réceptions. « L'activité de l'entreprise est essentiellement tournée vers l'événementiel privé (mariage, anniversaire...) et d'entreprises (séminaires, congrès...) dans toute la Bretagne. Pour une grande partie, notre clientèle n'est pas bretonne. En effet, près de 90 % des futurs mariés que nous accompagnons viennent de région parisienne et nous intervenons beaucoup sur des congrès nationaux et internationaux. Alors, forcément, nous avons à cœur de faire découvrir la gastronomie bretonne ».
Depuis le printemps, au sortir du confinement, l'entreprise a aussi diversifié son activité en créant une boutique en ligne destinée aux particuliers, qui propose des planches de charcuterie, de fromages, des pièces cocktail, des cocottes à partager pour des petites réceptions familiales. Là aussi, le souci des bons produits et d'une belle présentation sont au rendez-vous.
Son Finistère
Claire Pennarun est fière de ce territoire où elle est née, où elle vit. « Je n'ai jamais quitté le Finistère et je n'ai jamais éprouvé le besoin d'en partir. On a ici une qualité de vie et une richesse que l'on ne trouve pas forcément ailleurs. C'est une terre de culture, de patrimoine, c'est un cadre de vie exceptionnel ». Ce cadre exceptionnel, elle en profite lorsqu'elle fait du jogging, l'une de ses activités favorites. Ses spots préférés, Quimper le long de l'Odet ou Bénodet entre l'anse de Penfoul et la Pointe Saint-Gilles. Et quand elle veut vraiment décompresser, c'est au cœur du Finistère qu'elle se rend. « Mes souvenirs de vacances me ramènent à Huelgoat où vivait ma grand-mère maternelle. C'est un endroit ressourçant, un peu mystérieux. Les jours où j'ai besoin de nature et de forêt, c'est là bas que je vais ».