Interview réalisée en 2020. Depuis, Corinne vogue vers de nouveaux horizons...
« Le Finistère est un paradis pour les randonneurs »
Le cœur de Corinne Le Fouler balance entre deux territoires. D'un côté, il y a le Morbihan, Lorient plus exactement, où elle est née, où elle a grandit et elle s'est formée, où elle a commencé sa vie professionnelle comme assistante administrative et comptable au sein de plusieurs entreprises. De l'autre, il y a le Finistère qu'elle a adopté il y a maintenant vingt ans quand la société de bureautique et d'informatique dans laquelle elle travaillait , a fusionné avec une structure quimpéroise.
Je ne pourrais pas vivre loin du littoral
« J'ai eu un véritable coup de cœur pour le Finistère quand je l'ai découvert », se rappelle Corinne. L'histoire aurait pu s'arrêter il y a cinq ans quand son entreprise est rachetée, qu'une mutation devient prévisible à court terme. « Je ne me voyais pas vivre dans une métropole à l'intérieur des terres, quitter le littoral. Alors, j'ai quitté l'entreprise et j'ai saisi l'opportunité de rejoindre Finistère Tourisme pour participer à la promotion de mon département d'adoption ». Aujourd'hui, elle travaille au sein du pôle ressources, s'occupant du budget social, des paies des trente-six collaborateurs de l'agence Finistère 360°. Elle a aussi en charge la gestion des frais généraux (l'intendance logistique, les achats, la gestion du bâtiment en lien avec le Conseil départemental). Chaque jour, inspirée par la vue plongeante sur le cœur historique de Quimper depuis son bureau, elle savoure la vie qu'elle s'est construite ici avec sa famille et n'en finit pas de louer les atouts du Finistère.
Le Finistère au rythme de ses pas
« C'est un département préservé, peu bétonné qui n'a pas suivi les règles du remembrement, ce qui permet de voir encore des talus qui modèlent le paysage ». C'est au rythme de ses pas que Corinne Le Fouler l'a découvert. Infatigable randonneuse depuis 1995, elle a été subjuguée par la diversité et la beauté des paysages en parcourant les sentiers et notamment le célèbre GR34 qui rallie le Mont Saint-Michel à Saint-Nazaire par le chemin des douaniers. « En Finistère, il me manque la portion entre Le Faou et Brest. Pour celui qui aime marcher, le Finistère est un vrai paradis avec une multitude de sentiers différents les uns des autres mais qui permettent de vivre de belles émotions à qui sait apprécier la nature ». Lui revient alors en mémoire cette randonnée, telle une pépite, proposée à des amis de passage entre Cap Coz et le phare d'Eckmühl. « On passe Combrit, l'Île Tudy, Kerity avec en point d'orgue le phare et ses 307 marches. De là haut, le spectacle est tout simplement somptueux. C'est un véritable enchantement ».
Passionnée de courses à pied
Quand, elle ne marche pas, Corinne Le Fouler, en grand sportive qu'elle est, court et même deux à trois fois par semaine pour préparer les courses à pied qu'elle affectionne. Une de ses épreuves favorites, le semi-marathon Locronan-Quimper. « Avec les églises de Locronan, Plogonnec et la cathédrale de Quimper, ça fait une belle skyline qu'on arbore fièrement sur le t-shirt de la compétition ». Et quand elle ne court pas, il lui arrive de participer en tant que bénévole sur les courses. « En arrivant en Finistère, c'est grâce à notre implication dans le milieu sportif que nous avons pu tisser des liens forts avec les Finistériens ».
Son Finistère
Plus question pour elle de quitter Quimper et le Finistère. Elle a même à cœur de partager son amour pour ce territoire. « Quand on me demande où aller en Finistère, j'ai du mal à répondre, tant la liste des lieux enchanteurs est longue. Tout est beau ». Elle avoue tout de même avoir un faible pour le site du Pont Saint-Maurice, trait d'union entre le Morbihan et le Finistère sur la Laïta. « La nature y est préservée, entre Armor et Argoat, entre mer et forêt ».
