La crêpe dentelle

Ou comment naquit à Quimper l'industrie des crêpes dentelle

Creuse et croustillante, la crêpe dentelle se déguste, se savoure, sans faim. C'est une gourmandise légère qui sied à toute circonstance.

La croustillante 

C'est une crêpe pas franchement comme les autres. Enrobée dans son petit papier métallisé, d'une incroyable légèreté, elle tient dans la paume de la main. Elle est si fine, si fragile, que généralement on n'en fait qu'une bouchée avant qu'elle ne s'effrite et sans tarder on en saisit une autre tout aussi joliment enrobée et tout aussi dorée.

La crêpe dentelle est une sacrée trouvaille. Né à Quimper dans la crêperie de Katell Cornic en 1886, peut-on lire en tous lieux, cet élégant biscuit ne livre pas ses secrets si facilement. On peut même dire que sa recette est extrêmement bien gardée ! Une interview, datée de 1986, le certifie, “la cour de Russie, la Hollande et la famille royale d'Angleterre raffolent de ces petites crêpes, transportées alors dans des boîtes remplies d'ouate. Sept cents crêpes par jour en 1886, trente mille crêpes par heure en 1986, c'est ce qu'on appelle le progrès”. La Biscuiterie de Quimper dans le quartier de Locmaria serait “le dernier lieu où l'on peut voir la fabrication des crêpes dentelle réalisée artisanalement”. Elles sont désormais nature, au caramel ou encore enrobées de chocolat noir.


 

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