Nouvelle année, nouveaux portraits... Retrouvez chaque semaine des portraits de collaborateurs de l'agence Finistère 360°.
« Comme tout Finistérien, je suis très attachée à mes racines »
« Par chance et aussi par vouloir, je dors en Bretagne ce soir », chante Gilles Servat. S'il y a bien un adage qui colle à Delphine Le Maout, c'est celui-ci. Cette fille de l'océan qui a grandit sur la Presqu'île de Crozon a eu plusieurs vies, quitté maintes fois le Finistère, mais chaque fois y est revenue : « Les Finistériens sont très attachés à leurs racines. On a ça dans les veines » sourit-elle.
Une formation en radio
La première fois qu'elle est partie c'était après son bac. Elle met alors le cap sur Paris pour faire une école de radio et commencer sa vie professionnelle dans le domaine de la publicité sur NRJ et RMC. « Pour moi, il était inenvisageable de faire toute ma vie à Paris ». Au bout de cinq ans et demi, elle rentre au pays pour retrouver l'océan qui lui manque tant et trouve un poste à RMN, radio indépendante basée à Gourin. « J'étais animatrice, secrétaire, technicienne, commerciale, chroniqueuse... C'était une expérience extrêmement enrichissante qui m'a permis de satisfaire mon goût pour l'interview et d'aller à la rencontre de gens extraordinaires, des entrepreneurs, des responsables associatifs et surtout des artistes, un milieu dans lequel je me sens très à l'aise... ».
La passion de la musique
Cet attrait pour le monde de la musique elle l'a notamment développé au Festival du Bout du Monde, le Boudu pour les initiés, où elle a été bénévole, chargée de l'accueil des artistes. « C'est un festival très représentatif du Finistère, ouvert sur le monde où l'on assiste à des rencontres improbables entre des musiciens venus de partout ».
L'une de ces rencontres improbables, avec le groupe espagnol de rock alternatif latino Che Sudaka qui cherchait quelqu'un pour assurer sa communication francophone, déclenche en elle l'envie de changer de vie, d'aller voir ailleurs. En 2011, juste après un master en communication, elle s'expatrie à Barcelone comme bookeuse pour plusieurs artistes d'origine hispanique (Rusó Sala, Ricardo Sandoval...).
Puis, elle revient de nouveau en Finistère. Son parcours professionnel bifurque alors vers le télémarketing, le booking étant parfois une activité difficilement rémunératrice.
Au service des ambassadeurs de Tout Commence en Finistère
« Mon fil rouge, c'est la communication, la relation aux autres. Aujourd'hui, je travaille au sein de l'agence Finistère 360° au service des ambassadeurs de la Marque Tout commence en Finistère et ce poste est la continuité de toutes les expériences que j'ai vécu avant ». Depuis deux ans, son rôle est de créer du lien entre les 1500 ambassadeurs de la Marque et leur permettre de trouver les bons interlocuteurs au sein de l'agence. « Tout Commence en Finistère n'est pas seulement une marque. C'est surtout un réseau sur lequel on peut s'appuyer, avec qui on peut échanger et qui aujourd'hui se développe à l'international grâce aux extra-ambassadeurs, des Finistériens expatriés ».
Son Finistère
« Ce qui me plait le plus dans ma mission, c'est le côté humain, les liens privilégiés avec les ambassadeurs et les extra-ambassadeurs. Avec certains d'entre eux, nous poursuivons nos discussions en dehors du cadre du travail. Nous nous retrouvons souvent dans les valeurs de la marque qui sont aussi celle du Finistère, l'ouverture, l'échange, la solidarité, l'exemplarité, la créativité, l'innovation ».
Avec eux, elle partage l'attachement à ce territoire constitué de paysages encore sauvages. Et parmi ces territoires sauvages, il en est un qu'elle affectionne particulièrement, l'île Vierge à Morgat, près du Cap de la Chèvre. « Mes parents habitent à la lisière du bois, à cinq kilomètres de là. C'était notre lieu de promenade favori lorsque nous étions enfants. A l'époque, peu de gens connaissait ce lieu enchanteur et paradisiaque. Aujourd'hui, il est victime de son succès. J'espère que nous saurons le préserver »