Lucie Normant, cavalière finistérienne

"L'équitation m'est essentielle"

Le cheval, Lucie Normant est tombée dedans toute petite et n’a jamais arrêté. Aujourd’hui, à 20 ans et propriétaire de sa jument Aramiss, l’équitation est pour elle une bulle d’air dans son quotidien d’étudiante assistante sociale.

Quel est ton parcours ?

J’ai grandi dans le Cap-Sizun, à Primelin. Après le bac, je suis partie à Brest pour suivre une licence de psychologie à l’Université de Bretagne Ouest. Aujourd’hui, je vis à Quimper et à la rentrée, j’entrerai à l’ITES (institut de formation au travail éducatif et social), à Brest, pour un cursus de trois ans. Je souhaite devenir assistante sociale, une vocation qui m’est venue suite à mon stage effectué durant ma licence de psychologie au CDAS (centre départemental d’action sociale). Ce stage a été pour moi une révélation, une vraie découverte et a confirmé mon envie de m’orienter vers le social.

Depuis quand montes-tu à cheval ?

J’ai commencé l’équitation à mes 8 ans. Un hasard total puisque personne dans ma famille ne montait à cheval. C’est ma mère qui m’a offert une séance de poney pour mon anniversaire et depuis je n’ai jamais arrêté ! J’ai par la suite commencé les cours poney avec Gilles et Nora Penfornis au Centre équestre de Plogoff. Puis, je suis partie monter au Centre équestre de Lambabu à Plouhinec. C’est là-bas que j’ai rencontré Aramiss qui est devenue ma jument. J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette jument, on m’a alors proposé de me la vendre et nous l’avons acheté, avec mes parents, en 2016, j’avais alors 16 ans et elle 6 ans. Aujourd’hui, elle est en pension dans une écurie de propriétaires, l’écurie de Kermoal, à Guengat.

Lucie Normant

Quel lien entretiens-tu avec ta jument ?

Quand je l’ai rencontré, nous avons de suite eu une relation très forte, et toujours aujourd’hui ! Nos débuts ont été un peu compliqués. Moi, j’étais très jeune à l’époque, je n’avais pas forcément les compétences et le niveau pour m’occuper complètement d’elle. Elle aussi était jeune. J’ai appris en même temps qu’elle. C’était compliqué mais cela nous a aussi permis de nouer un vrai lien. Elle a toujours été pour moi un soutien au quotidien. Aujourd’hui, elle et l'équitation me sont essentiels !

Être propriétaire a-t-il changé ta perception du cheval, de l’équitation ?

On est plus insouciant lorsqu’on est cavalier de poney-club. On n’a pas toutes les clefs en main, on ne se rend pas compte du travail qu’implique d’avoir un cheval. Gérer les soins, les ferrures, les vaccins, le vermifuge, les blessures, etc. Tout ça, c’est le club qui s’en occupe, si le cavalier est absent, le cheval de club sera quand même sorti, soigné. Quand on est propriétaire, on doit penser à tout ça, c’est totalement différent et la relation avec son propre cheval est forcément différente aussi.

Quelles disciplines pratiquez-vous ?

Nous avons fait quelques concours de saut d’obstacles. Aramiss adore sauter, moi aussi même si les concours sont toujours pour moi un moment stressant. J’ai découvert récemment l’endurance et ça nous a beaucoup plu ! Nous avons couru une épreuve de 20 km à Landivisiau. Nous avons pour projet de faire d’autres courses, même si en raison de la situation sanitaire ce n’est pas évident, certaines compétitions ont été annulées. On va prendre notre temps et continuer de s’entraîner !

Quel est ton coin préféré en Finistère ?

Le Cap Sizun, évidemment ! C’est là où j’ai grandi, c’est chez moi. C’est un coin magnifique et apaisant et, quand on grandit là-bas, on ne sent jamais aussi bien ailleurs. Le Cap Sizun, c’est la nature, la mer, les animaux, le calme…

Pour monter à cheval, j’aime particulièrement la voie verte qui relie Douarnenez à Quimper et passe juste à côté de mon écurie, ou encore le bois du Névet. C’est une chance pour les cavaliers d’y avoir accès ! J’aime aussi aller monter sur la plage de Sainte-Anne la Palud qui est particulièrement adaptée pour les chevaux. Le Finistère, par la diversité de ses terrains et de ses paysages, est un superbe terrain de jeu pour les cavaliers !

Le Finistère,
terre de cheval

Le département compte 130 centres équestres et écuries de chevaux de propriétaires.

La filière équine bretonne rassemble selon les sources de l’observatoire régional de la filière équine Bretagne* 3129 entreprises qui engendrent 6400 emplois dont 4450 en activité principale. Elle génère plus de 185 millions d’euros de chiffre d’affaires lorsque le reste de l’agriculture en réalise 18 970 millions (DRAAF 2016). Ce sont plus de 33 000 équidés présents sur le territoire breton.

Le Finistère,
terre de cheval

Le département compte 130 centres équestres et écuries de chevaux de propriétaires.

La filière équine bretonne rassemble selon les sources de l’observatoire régional de la filière équine Bretagne* 3129 entreprises qui engendrent 6400 emplois dont 4450 en activité principale. Elle génère plus de 185 millions d’euros de chiffre d’affaires lorsque le reste de l’agriculture en réalise 18 970 millions (DRAAF 2016). Ce sont plus de 33 000 équidés présents sur le territoire breton.

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