Lukaz Sounn

Nouvelle année, nouveaux portraits... Retrouvez chaque semaine des portraits de collaborateurs de l'agence Finistère 360.

« J'ai toujours été attiré par la mer »

Depuis deux ans, Lukaz Sounn est en charge des prestataires nautiques au sein de l'Agence Finistère 360°. Il accompagne les centres nautiques, clubs de voile, de surf,  sur les volets de développement, de marketing et diversification des activités.

« Je travaillais auparavant pour le Comité départemental du tourisme sur des missions d'observation/statistiques ainsi que sur des missions d'ingéniérie/développement : mobilités et déplacements touristiques, schéma départemental de signalisation, schéma d'accueil des camping-cars.  J'avais une certaine appétence et une expérience dans le nautisme, la création de l'agence était une opportunité intéressante de (re)travailler dans ce domaine », explique-t-il.

Véliplanchiste à 11 ans

Et cette appétence ne date pas d'hier car du plus loin qu'il s'en souvienne, Lukaz Sounn a toujours été attiré par la mer. « Je suis originaire de Carantec et j'ai commencé à faire de la planche à voile à 11 ans au centre de vacances où ma mère travaillait. J'étais souvent le seul à suivre les cours proposés. La monitrice devait me maudire de me pointer à 9h du matin.  Par la suite j'ai été moniteur de voile pendant plusieurs saisons à Carantec Nautisme. J'ai aussi travaillé aux huîtres. On travaillait à marée basse et dès que la marée remontait, on prenait notre planche pour naviguer ».

Un passage par Paris

Le goût pour la grande bleue ne l'a jamais quitté, celui de son Finistère natal non plus. « Après mes études à Brest, Lannion et Montpellier, je suis parti travailler deux ans à Paris comme consultant en management des organisations, conduite du changement, stratégie tourisme et stratégie urbaine. Pour quelqu'un qui a grandit au bord de la mer, la vie parisienne est particulière. Il n'y a pas d'horizon.  Il faut se battre pour un m² de pelouse le dimanche pour pique-niquer, alors que vous pouvez être sur une plage quasi déserte ou sur l'eau pour naviguer ».

Fort heureusement, Lukaz Sounn est revenu en Finistère en 2003 au Comité départemental du tourisme.

Son Finistère

« Je suis viscéralement Finistérien. Pour avoir bougé beaucoup en Bretagne, je trouve que c'est le département où il y a le plus de diversité » s'enthousiasme-t-il.

Aujourd'hui, le Nord-Finistérien vit à Quimper. Il a complété sa planche de windsurf par une planche de surf, activité qu'il partage avec ses deux garçons de 9 et 12 ans. « Une planche, une combinaison et en dix minutes on est à l'eau ». Il fait aussi de la voile et du paddle : « Le paddle est un sport accessible au plus grand nombre. C'est surtout un moyen formidable pour découvrir des endroits que l'on ne verrait pas autrement. J'ai notamment de très bons souvenirs des balades sur l'Odet, la rivière de Morlaix ou celle de Pont-l'Abbé. »

Qu'il soit sur l'eau ou sur terre, ce qui caractérise Lukaz Sounn est sa curiosité : « J'aime me promener le long du trait de côte et me perdre au bout des impasses qui révèlent souvent des pépites ».

L'endroit qu'il affectionne le plus reste la pointe nord de l'île Callot et sa plage où ses souvenirs le ramènent : « Nous y allions souvent avec les copains. C'était là aussi que tous les samedis, nous allions avec les enfants du centre nautique pour le pique-nique de fin de stage, une vraie aventure ».

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