Membre du club Finistère affaires de l'agence Finistère 360°, Marianne Le Bour est également directrice du village vacances de Camaret-sur-Mer, une propriété de l'APAS-BTP, qu'elle gère avec un professionnalisme enthousiaste.
L'APAS-BTP est une association de loi 1901, dédiée aux entreprises d'île-de-France du secteur du BTP. Elle regroupe trois grands secteurs dont la santé, le social et les activités de loisirs et vacances.
C'est dans ce dernier cadre que l'association a fait l'acquisition en 1977 du village vacances de Camaret-sur-Mer, dont Marianne Le Bour a la responsabilité.
Des prestations avec des séjours touristiques
Situé à la pointe de Pen Hir, le village vacances dispose d'une situation exceptionnelle en bord de mer, au cœur de paysages sauvages variés. Outre un restaurant de 150 couverts, il possède 48 chambres hôtelières, récemment rénovées, et 24 chambres collectives de 2 à 4 personnes, en projet de rénovation. De plus, la structure permet d'accueillir des séminaires d'entreprise et des assemblées générales d'association, grâce à une salle de 120 personnes avec écran géant, occultation totale, et 6 salles modulables jusqu'à 25 personnes. « Nous souhaitons que notre établissement s'intègre parfaitement dans le paysage, qu'il s'adapte aux spécificités de l'environnement local. Ainsi, nous proposons à nos clients ce que le territoire offre : les plages, la mer, les sentiers de grande randonnée. », commente Marianne Le Bour.
Au sein du village vacances, ses fonctions de direction consistent en l'exploitation de la structure, l'organisation des prestations, le recrutement du personnel, ainsi que le contrôle des coûts et la préparation du budget. Elle s'occupe également du suivi des travaux et du patrimoine, ainsi que de la commercialisation locale. « La particularité de l'établissement est de proposer, en plus de l'hébergement et de la restauration, l'animation et les activités. Nous vendons des séjours touristiques, pas uniquement des nuits d'hébergement », précise la directrice.
Un écolabel
Le village vacances a vu son écolabel renouvelé fin 2020, mais la directrice souhaite aller plus loin dans la démarche. Ainsi, l'objectif pour 2022 est de parvenir à 50 % d'achats responsables en alimentation, en privilégiant les achats labellisés et les circuits courts.
« Nous avons pour ambition d'être le moins polluants possible, explique Marianne Le Bour. Nous n'utilisons aucun produit d'entretien, sauf dans certains cas en cuisine. Nous travaillons avec de l'eau ozonée, qui désinfecte et nettoie. »
Dans le même esprit, les activités physiques sans émissions de CO2 sont également privilégiées, telles que la randonnée, la marche aquatique, la voile, le kayak et le vélo. De plus, du co-voiturage est organisé pour les clients.
Le tour de France des villages vacances
D'où vient l'engouement de Marianne Le Bour pour le développement de sa structure ? « J'ai fait mes premiers pas dans le tourisme il y a 34 ans, en tant que salariée de l'APAS. Cela a suscité une vraie vocation chez moi. J'ai suivi par la suite une formation RESAT (Responsable d’Accueil de Structure Touristique), à l'INFA de Nogent-sur-Marne. Puis j'ai réalisé en quelque sorte le tour de France des villages vacances, du VVF à des petites structures. »
Marianne Le Bour a ainsi travaillé tour à tour en Alsace, dans les Alpes, sur la côte d'Azur, en Loire-Atlantique, à Douarnenez, avant de terminer son périple à Camaret, où elle a grandi. « C'est comme si j'avais effectué une boucle de randonnée pédestre durant ma carrière. Jamais je n'aurais pu imaginer revenir sur le territoire de mon enfance », s'étonne Marianne.
En tant que directrice, Marianne Le Bour s'épanouit pleinement dans son métier, surtout dans les petites structures qui nécessitent d'être plus créatif. En effet, dans ce type d'établissement, il n'y a pas de service marketing ni de modèle sur lequel s'appuyer pour le développement. « Ce que je préfère, c'est la commercialisation et le développement. » Du coup, Marianne repousse le moment où elle partira à la retraite. « Je fais ce métier pour me faire plaisir. Tout au long de ma carrière, mon travail m'a beaucoup intéressée. J'ai beaucoup donné et j'ai aussi beaucoup reçu. »
Son Finistère
Née à Brest, Marianne Le Bour a grandi à Camaret où vit sa famille. « J'ai des souvenirs d'enfance et de jeunesse merveilleux. Grâce au maire de l'époque, les Camarétois avaient la chance de pouvoir faire de la voile gratuitement. » Ainsi, en revenant sur la commune pour exercer son métier et transmettre à ses clients les plaisirs de la vie camarétoise, la boucle est bouclée.
« Sur le village vacances où je travaille, je remets en scène tout ce que j'ai vécu ici lorsque j'étais enfant : la plage, les copains, les bateaux et la famille. La vie à Camaret est très familiale. Nous sommes centrés sur les relations humaines. »
Si d'après elle, les Finistériens sont authentiques et « cash », ils sont également innovants. En témoignent les actions menées par le club affaires de l'agence Finistère 60°.
Désormais, Marianne se prépare à l'idée de quitter un jour le département pour Pornic, où elle a une maison. L'occasion aussi de se rapprocher de son fils et de s'occuper un peu d'elle.