« Le Finistère est un département très actif économiquement »
Marie Lebarbier est une jeune brestoise qui n’a pas peur de s’engager. L’engagement citoyen et l’ouverture sur le monde sont même les moteurs de son existence. La culture aussi ! Tout a commencé lorsqu’elle était étudiante à Brest. Passionnée de langues, elle opte pour un cursus en Langues étrangères appliquées. « Dès ma deuxième année, grâce au programme Erasmus, je suis partie à Kiel en Allemagne, ville jumelle de Brest. Ma formation m’a ensuite amenée à faire un stage de six mois à Londres, puis dans le cadre de mon master Manager de projets internationaux multilingues, je suis retournée six mois à Kiel comme assistante du chargé de mission culturelle de l’Institut français. Ce furent vraiment des expériences enrichissantes ».
Ses études terminées, elle revient en Finistère. Le monde culturel et associatif l’attire. Elle est alors embauchée en service civique puis comme coordinatrice à Canal Ti Zef, une association d’audiovisuel reconnue d’éducation populaire. Elle occupe ensuite, en 2020, un poste de coordinatrice au Maquis, un collectif d’artistes, lieu de création et zone de partage artistique et politique sur la rive droite de Brest. Aujourd’hui, elle est sur le marché du travail, mais elle sait qu’elle peut compter sur sa pugnacité et sur les réseaux qu’elle s’est créée professionnellement et extra-professionnellement pour rebondir.
Militante au sein de la Jeune Chambre Économique
En effet, l’engagement citoyen de Marie Lebarbier va bien au-delà des postes qu’elle occupe. En 2015, alors qu’elle est en recherche d’emploi, elle participe à un atelier sur les réseaux professionnels organisé par la Jeune Chambre Économique du Pays de Brest (devenue aujourd’hui la JCE du Finistère depuis sa fusion avec celle de Quimper-Cornouaille). L’association présente dans 120 pays a pour objectif de former des leaders citoyens et de mener des projets d’intérêt général sur des thèmes aussi variés que l’insertion, l’emploi, le développement durable et économique...
« Tous les jeunes de 18 à 40 ans peuvent en faire partie. Pour ma part, je m’y suis inscrite à la fois pour développer mon réseau, monter en compétence grâce à la prise de responsabilité, et me sentir plus à l’aise dans la prise de parole en public. C’est intéressant aussi bien au niveau professionnel que personnel », apprécie celle qui fut pendant un an présidente de la JCE du Pays de Brest, puis présidente de la Fédération des JCE de Bretagne. « Les postes à responsabilité changent tous les ans pour que chacun.e puisse expérimenter la responsabilité. Aujourd’hui, je suis responsable de la formation au sein de la Fédération ».
La JCE, ambassadrice de la marque Tout commence en Finistère
C’est dans le cadre de cet engagement qu’elle siège aujourd’hui au Comité de développement de l’agence Finistère 360° en tant que représentante de la JCE.
« En 2018, la JCE a créé une exposition itinérante intitulée « Made in 29 », qui mettait en avant les savoir-faire du Finistère. Elle a été soutenue par Tout commence en Finistère et c’est donc tout naturellement que l’association est devenue ambassadrice de la marque. C’est une façon pour nous de montrer notre ancrage au territoire, de le défendre mais aussi de faire partie d’un réseau constitué de plus de 1500 ambassadeurs aux profils très variés ».
La jeune trentenaire loue le dynamisme du territoire : « Le Finistère est un département très actif tant au niveau économique qu’associatif. Celui qui veut s’engager a vraiment la possibilité de le faire ».
Son Finistère
Son Finistère à elle, c’est d’abord celui du Pays de Brest. Une enfance à Logonna-Daoulas. « Il y a pire endroit pour grandir. Et puis c’est au bord de la mer », sourit-elle. La mer ! Elle avoue ne pas pouvoir s’en passer. « Paradoxalement, je suis devenue une vraie citadine car j’aime sortir, aller au cinéma, voir des spectacles… J’aime particulièrement les villes qui ont des quartiers populaires. J’adore Brest pour tout cela car c’est une ville à taille humaine, vivante, culturelle et qui a surtout la bonne idée d’être en bord de mer ».
Un autre lieu qu’elle apprécie particulièrement, la Presqu’île de Crozon, du côté de Morgat où vit sa grand-mère. « C’est tellement beau ! ».