"Le cyclisme est aujourd’hui pour moi une école de la vie"
Marie-Morgane Le Deunff est l'une des espoirs du cyclisme breton. Devenu professionnelle à tout juste 18 ans en intégrant l'équipe féminine d'Arkéa-Samsic, la jeune Finistérienne a bien l'intention de faire ses preuves et donner le meilleur d'elle même pour sa nouvelle équipe.
Devenir professionnelle à l’âge de 18 ans au sein de l’équipe Arkéa Pro Cycling Team est-ce une consécration pour vous ? Cela n’engendre pas trop de pression ?
Passer professionnelle à l’âge de 18 ans, c’est la concrétisation de tout le travail accompli depuis mes débuts dans le cyclisme de compétition. Je ne pensais pas y arriver dès ma sortie des rangs juniors. Je ne me voyais pas aller démarcher des équipes pour décrocher un contrat. En revanche, je m’étais dit, si une équipe me propose un contrat, « je le signe ». Arkéa Pro Cycling m’a fait une belle proposition, et je l’ai acceptée. Je suis heureuse d’avoir rejoint ce groupe. Je ressens plus une pointe d’appréhension que de pression, car le niveau cette année sera forcément sera plus élevé, notamment sur les grosses courses. Mais on ne peut pas évoquer le mot pression, plus davantage parler de prise d’expérience.
À quoi ressemble votre nouvelle vie de cycliste professionnelle ?
Qu’est-ce qui vous a poussé à pratiquer le cyclisme ? Que vous apporte cette discipline en termes de performance, d’équilibre, de valeurs et de rencontre ?
Qu’est-ce qui vous a poussé à pratiquer le cyclisme ? Que vous apporte cette discipline en termes de performance, d’équilibre, de valeurs et de rencontre ?
A l’occasion d’une course de canton disputée à Botsorhel, lieu où je réside, C’était une petite compétition entre les écoles des environs. Un « petit » ami de mes parents m’avait battu. Je m’étais fait chambrer. Et alors, j’avais dit à mon père : « l’année prochaine, je débute le cyclisme en compétition afin de pouvoir le battre ! ». Le cyclisme est aujourd’hui pour moi une école de la vie. Ce sport donne à ses pratiquants de l’autonomie pour se déplacer, apprend la persévérance, le courage. Cela permet aussi de rencontrer de nombreuses personnes. Nous en plus, il y a deux structures professionnelles Arkéa-Samsic et Arkéa Pro Cycling Team, une pour les hommes et une pour les femmes, et quand nous sommes en stage ensemble, nous apprenons les uns des autres. C’est une grande prise d’expérience pour nous.
Quel est votre plus beau souvenir sportif ?
Quel est votre plus beau souvenir sportif ?
Les Championnats de France à Saint Quentin-en-Yvelines avec ma victoire sur le scratch. J’ai également fortement apprécié ma médaille d’argent obtenue cette année sur le championnat de France contre-la-montre juniors, car elle était un peu inespérée. Je me savais capable d’un top 5, mais je ne me voyais pas sur le podium.
Vous êtes originaire de Botsorhel, avez-vous un terrain d’entraînement favori en Finistère et pourquoi ?
Vous êtes originaire de Botsorhel, avez-vous un terrain d’entraînement favori en Finistère et pourquoi ?
Je m’entraîne principalement autour de chez moi, dans les alentours de Guerlesquin, je vais aussi de temps en temps dans les Monts d’Arrée, ou en bord de mer à Plestin-Les-Grêves . Mais mon terrain favori est entre Berrien et Scrignac, les routes sont bien vallonnées et ce sont de beaux endroits pour travailler efficacement ».