Nathalie Le Saux

"Je me sens Quimpéroise, Finistérienne et très Bretonne"

En marge de son activité de guide conférencière, Nathalie Le Saux organise depuis plusieurs années des jeux de piste dans plusieurs lieux emblématiques du Finistère, notamment l'île de Sein, les Glénan, etc. Des jeux de pistes qui s'adressent entre autres aux entreprises.

Comment est née la structure « Jeux des îles » ?

Après un master de tourisme, j’ai débuté ma carrière dans un bureau. Mais je me suis rendu compte que le bureau, ça ne me convenait pas, ça ne collait pas avec ma personnalité, je me sentais enfermée. J’avais besoin d’air, d’air breton et je suis alors devenue guide conférencière à mon compte, puis, de rencontres en rencontres, je me suis lancée dans la création. La création de jeux demande un côté rigoureux mais aussi un aspect « foufou », de la folie et de la créativité. Aujourd’hui, j’arrive à en vivre et c’est génial ! Ma structure s’appelle « Jeux des îles », elle propose des jeux de pistes, en équipe principalement, pour les entreprises, pour les salariés. Pas mal d’entreprises ont compris que leurs salariés avaient besoin de passer du temps ensemble, de jouer, de quitter leur carcan professionnel, pendant une journée, sur une île ou ailleurs, de façon à se redécouvrir sous d’autres aspects, plus ludiques, moins professionnels, plus enfantins. Le jeu force à retirer son costume d’adulte pour endosser un costume d’enfant. Et certains managers ont pu remarquer que créer de la cohésion d’équipe évitait d’en arriver au burn-out.

Était-ce aussi une volonté au départ de mettre en valeur le territoire, la Bretagne dont vous êtes originaire ?

Oui,  je suis originaire de Quimper, le pays Glazik en Cornouaille. Je me sens Quimpéroise, Finistérienne et très Bretonne. Et c’est arpenter, sillonner la Bretagne lors de pérégrinations professionnelles qui m’a donné des idées de jeux. De fil en aiguille, j'ai réalisé que mettre en valeur les richesses de la Bretagne, les exploiter de façon ludique, pouvait bien marcher. Puis, j’y ajoute aussi une patte personnelle, dans le cadre de mes guidages. J’aime interagir, poser des questions… Je n’aime pas trop m’étendre sur les dates historiques, je vais plutôt faire profiter le public de mes anecdotes, des rencontres que j’ai pu faire…

Comment expliquez-vous cet attrait pour les îles bretonnes ?

J’ai habité à mes 3 ans « rue de l’île-de-Sein ». Je suis attachée aux signes : je m’appelle Nathalie, ce n’est pas pour rien que je suis guide. (NDLR : référence à la chanson « Nathalie » de Gilbert Bécot). Le premier jeu que j’ai créé, c’était une chasse aux trésors aux Glénan. Puis, le jeu s’appelle « Jeux des îles », car pour moi une île, c’est comme un jeu, il y a un territoire, c’est circonscrit. La Bretagne, c’est les îles, les îles du ponant, nous sommes la région de France avec le plus d’îles sur son territoire. Les îles c’est l’exotisme, c’est le départ du continent. Les gens qui me suivent pendant une journée sur une île sont dépaysés, quitter la terre permet aussi aux participants de créer des liens entre eux.

Comment les participants vivent-ils cette expérience de jeu ?

Lorsque j’accueille les équipes, ce sont des salariés qui ont l’habitude de travailler ensemble. Je sens qu’il y a entre eux une certaine timidité et mon rôle est de casser cette timidité, les mettre à l’aise rapidement pour qu’ils puissent jouer ensemble en oubliant toutes leurs responsabilités professionnelles et tous les liens qu’ils ont entre eux. C’est mon challenge d’animatrice, et qui va faire en sorte que ça fonctionne ou pas. Le jeu doit être là pour les mettre ensemble. Les différents ateliers permettent à chacun de mettre en avant ses atouts.

Quels jeux et activités proposez-vous également ? 

Sur l’île de Sein, je propose un jeu de piste sur les légendes de l’île ; sur l’île de Batz, c’est « Voici sur l’île de Batz », où nous nous mettons dans la peau d’un paparazzi et nous allons chercher des scoops. Mais je propose également des jeux sur le continent, dans les terres, dans l’Argoat, au Musée de l’école rurale de Trégarvan. J’y organise des ateliers où les adultes vont devoir rejouer à des jeux de leur enfance : les billes, les élastiques, etc.

Parmi toutes les îles finistériennes, quelle est votre préférée ?

Toutes les îles du Finistère ont leur charme. J’aime beaucoup l’île de Batz, les habitants y sont hyper accueillants. J’aime aussi les paysages de Bréhat, c’est une île qui me transporte, elle est magique. Et mon île de cœur, ce sont les Glénan, c’est près de chez moi. Elles ont toutes un charme, un intérêt. Et, au-delà des îles, mon spot préféré en Finistère, c’est un chemin qui mène aux îles : la rivière de l’Odet. Un spot qui invite au voyage à l’exotisme !

Comment vivez-vous votre rôle d’ambassadrice de la marque Tout commence en Finistère ?

De mars à novembre, je suis quotidiennement en lien avec les touristes, français et étrangers. Et je suis souvent l’un des seuls interlocuteurs que ces touristes ont en venant visiter la Cornouaille. Je représente la région, je suis là pour leur en parler. Alors, mon rôle d’ambassadeur, je le vois comme une mission mais aussi un devoir.

Pastille Ambassadeur

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Rendez-vous sur le site web de Jeux des îles.

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