Vivez un week-end inoubliable sur l’île de Sein
« Oubliez le quotidien : détachez-vous du continent ! » C’est ce que font Amandine et Julien qui naviguent le long des côtes du Cap-Sizun. A l’horizon, l’île de Sein se dessine, comme posée sur l’eau, là, au raz de l’océan. Un week-end pour se retrouver à deux au bout du monde !
Quitter la terre ferme, lâcher prise
« Et si nous partions toucher du doigt le bout du monde, sur l’île de Sein ? » Située à seulement 5 km de la côte finistérienne et de la Pointe du Raz, l’île de Sein forme un « S » inversé. « Belle comme une crêpe dentelle, elle semble posée là, sur l’eau, avec pour son point culminant à 1 mètre 50 ! » C’est cette formidable promesse d’un ailleurs qu’Amandine et Julien ont choisi de venir embrasser le temps d’un week-end. L’embarquement a lieu depuis le port d’Audierne à bord d’un voilier, piloté par un skipper professionnel. La traversée va durer 2h30. Derrière eux, s’éloignent déjà le continent, le sémaphore de Lervilly et l’île aux vaches où de nombreux navires se sont échoués, abandonnant leurs marchandises aux habitants.
L’île de Sein embrassée par l’océan
Amandine et Julien sont émerveillés : ils longent la côte découpée entre rochers, plages de sables blancs et petits ports-abris, comme Porz Loubous, Feunteun Aod et Bestrée. Le bateau maintient son cap vers l’île de Sein. Tout à coup, la Pointe du Raz apparaît à tribord. Les fous de bassan et autres dauphins accompagnent le voilier : la mer est devenue plus agitée avec les creux qui se forment tandis que la Manche vient à la rencontre de l’Océan Atlantique. A l’approche de l’île de Sein, dans un décor où ciel et mer se confondent, Amandine et Julien commencent à distinguer les phares : La Vieille, Tevennec, Goulenez et à l’ouest de la chaussée de Sein Ar-Men.
Visitez l’île de Sein en kayak !
Le voilier arrive sur le port. Après s’être restaurer d’un remarquable tartare d'algues et d’un bar de ligne, à la terrasse d’un restaurant, Amandine et Julien se rendent au centre nautique, dirigé par Pierre Portais. Au programme : visite de l’île en kayak, pour un moment on ne peut plus magique. De retour sur l’île, le couple flâne dans les ruelles sinueuses et étroites de Sein : certaines ne dépassent pas 85 cm de large ! La palette de couleurs qui s’offre à eux les saisit avec tous ces bleus qui jouent dans le ciel et sur la mer. Ils empruntent le sentier menant au phare du Goulenez. Après avoir gravi les 249 marches, l’océan leur ouvre les bras dans toute son immensité.
Sur l’île de Sein, la nature fait son œuvre
Remplis d’émotions, Amandine et Julien poursuivent leur découverte des lieux. Direction la chapelle Saint Corentin, puis les menhirs et enfin la plage. Profitant d’un soleil généreux, ils s’allongent sur le sable blanc, ferment les yeux laissant la nature faire son œuvre : les embruns emplissent leur narine à plein poumon, tandis que le vent courre sur l’épiderme de leur peau. Le ressac et le roulement des vagues dans les galets les bercent. Cette pause iodée les met en appétit. Ils décident d’aller savourer des huîtres de pleine mer. Le soir venu, ils déambulent le long des quais, profitant d’un merveilleux coucher de soleil orangé, dont seul le Finistère à le secret. Au loin, la pointe du Raz et la pointe du Van sont baignées de lumières resplendissantes. A la nuit tombée, les feux de La Vieille et de Tevennec éclairent le Raz de Sein. Quelques secondes avant le coucher du soleil, Amandine aperçoit le rayon vert qu’elle n’espérait plus !