Le surf, un sport de glisse des plus accessibles !
Attiré depuis longtemps par les activités outdoor, Marc, 40 ans tout juste, vient s'essayer pour la première fois à un sport de glisse : le surf. Émotions et sensations fortes, sous le regard bienveillant des moniteurs de l'école de surf "Surfing Locquirec" dans la baie de Morlaix.
Locquirec, spot idéal pour apprendre le surf
9 heures. Plage du Moulin de la Rive, Route de Morlaix. Ce matin, les conditions semblent idéales : le soleil est radieux, le vent légèrement présent, « juste ce qu’il faut ». Au loin, l’océan se fait entendre, tandis que les rouleaux viennent s’écraser sur le sable. Marc rejoint le groupe de personnes présent devant le bungalow de l’école de surf « Surfing Locquirec ». Comme les autres stagiaires, il est accueilli par Yoann Chardonnet, le directeur qui officiera en qualité de moniteur pour cette première leçon de surf. Marc échange quelques mots avec les stagiaires, tous débutants comme lui, qu’il s’agisse des plus jeunes, des adultes, des femmes et des deux personnes en situation de handicap.
« Locquirec, c’est le spot idéal pour débuter dans la pratique du surf. Au cours de cette première séance, je vais vous initier à la glisse et vous faire découvrir de nouvelles sensations. Nous bénéficions ici d’un environnement totalement sécurisé : je suis là pour accompagner dans vos premiers pas de surfeur !» Yoann Chardonnet, directeur de l’école Surfing Locquirec.
Enfilez votre combinaison de surf en néoprène… et c’est parti !
Après un tour d’horizon des lieux, et un rappel des règles de sécurité de base, Yoann Chardonnet invite le groupe à passer au vestiaire, pour une première expérience : enfiler la combinaison en néoprène, « pour ne pas avoir froid ni sur la plage, ni dans l’eau », et un joli maillot couleur acidulée. Le moniteur donne une planche de surf adaptée à la taille de chacun avec un élément indispensable : le « leash », ce fil à la patte qui relie chaque surfeur à sa planche ! Ainsi équipé, le groupe se dirige sur la plage du Moulin de Locquirec. Yoann plante un drapeau sur la plage immaculée. Pédagogue, il explique les rudiments : chacun se familiarise avec le matériel. Puis vient la séance d’échauffement pour « réveiller et stimuler les muscles ».
Le surf, en toute sécurité : les bons gestes, les bons réflexes
Parfaitement à l’aise, les stagiaires semblent très concentrés : Yoann leur enseigne les bons gestes et la manière de trouver son équilibre sur la planche. Dès que nécessaire, le professeur de surf insiste sur les consignes de sécurité à respecter pour ne pas se blesser. En fin connaisseur, il donne quelques indications sur la spécificité du plan d’eau, les zones les plus favorables pour surfer sur les plus belles vagues. « Encore faut-il bien les repérer et aller les chercher ! » Entendez : le surf, n’est pas une discipline de tout repos. À plat ventre sur sa planche sur le sable, le surfeur expérimenté mime la position recherchée pour s’allonger, prendre appui sur ses mains, ramener ses jambes, puis une fois accroupi sur la planche, se relever. Concentrés, les élèves observent le « maître surfeur ». Puis, chacun est inviter à reproduire les gestes enseignés, le moniteur venant corriger les mauvaises postures.
Surf à Locquirec : la promesse de sensations inédites
Marc se laisse prendre au jeu : il s’applique et respecte à la lettre les recommandations, s’imaginant sur la vague. « Sauf que sur le sable c'est facile ! », s’amuse Yoann. L’atmosphère est détendue, les stagiaires prennent confiance. « Il ne reste plus qu’à mettre en pratique les bons gestes de surfeur débutant… à l'eau désormais ! ». La planche sous le bras, Marc se dirige vers l’océan. Il avance jusqu’à avoir de l’eau à mi-cuisse. « C’est largement suffisant pour débuter », lance Yoann. La première vague se dessine. L’excitation redouble d’intensité : chacun est impatient de dépasser ses premières appréhensions. Dans le bruit des vagues, désormais, il s’agit d’oser, d’essayer, d’y aller… Et forcément, d’accepter de finir la tête sous l’eau !
Je surfe, tu surfes, il surfe… nous surfons !
Après de multiples tentatives, coaché par Yoann, Marc se lance à nouveau. Il cherche à corriger ce qui ne fonctionne pas : prendre de la vitesse, s’allonger de tout son long sur la planche, puis tenter d’amener ses jambes sous son corps, en veillant à bien positionner ses pieds… Une fois, deux fois, dix, quinze, vingt fois… Il regarde comment se débrouille les autres stagiaires. Repère ceux qui s’en sortent le mieux, les plus jeunes notamment. Et, à nouveau, il cherche à reproduire l’exercice réalisé sur la plage, cherchant le point d’équilibre sur la planche de surf… « chose pas simple lorsque l’on est en mouvement, balayé par la force des vagues ! ». Allongé sur la planche, il cherche à se lever… à nouveau déséquilibré, il chute. Au milieu du groupe, debout sur sa planche, Yoann observe et encourage les stagiaires « dans leur première vague de surfeur ».
Le surf… jusque sur le bout des lèvres
Personne ne semble se décourager… encore moins voir le temps filer. Désormais, tous les stagiaires savent s’allonger et se stabiliser sur la planche. Les meilleurs d’entre eux arrivent même à se lever. Marc scrute l’océan, à la recherche de la bonne vague. Ses lèvres goûtent le sel. Sous ses pieds, il sent le sable caressant.
Ses mains semblent glisser dans l’eau. Cette fois, c’est la bonne vague : il décide de s’engager. Concentré, à bloc, il prend de la vitesse, se jette sur la planche. Prenant appui sur ses mains, il lance son corps vers l’avant et parvient à se relever : il est debout sur la planche ! Tout en cherchant à maintenir son équilibre, il finit de se déplier, tend la main gauche vers la côte : il surfe ! Debout sur sa planche, les sensations qu’il ressent sont uniques : glisser sur l’eau, le vent dans ses cheveux mouillés, quelles impressions de légèreté, de vitesse… de liberté !
« Lorsqu’on est à plat ventre sur la planche de surf, les éléments en présence prennent une toute autre dimension : la côte finistérienne, avec son littoral découpé, semble nous appeler… irrésistiblement ! »
