"Je vis ce grand départ comme un moment extraordinaire ! "
Valentin Madouas, originaire de Brest, sera sur la ligne du Grand départ du Tour de France 2021 aux couleurs de Groupama-FDJ, l'équipe avec laquelle il a annoncé s’être réengagé jusqu’à fin 2024. Le Brestois, en pleine préparation, compte bien donner le meilleur de lui-même pour marquer cette édition à domicile !
Qu'est-ce qui vous a poussé à pratiquer le vélo ? Que vous apporte cette discipline en termes de performance, d'équilibre, de valeurs et de rencontre ?
Mon père, Laurent Madouas, était coureur cycliste professionnel, j’ai donc toujours baigné dans l’ambiance "vélo". Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu cette envie de pratiquer le vélo, c’était ce sport et pas un autre ! Cette discipline m’apporte pas mal de choses, c’est un équilibre dans ma vie, c’est une façon de vivre qui est un peu différente des autres. On doit faire attention à beaucoup de paramètres extérieurs, comme le sommeil, l’alimentation et l'entraînement, qui sont très importants. On voyage énormément, et il faut s'adapter et garder cet équilibre à la maison. C’est une grande chance de faire de notre passion notre métier.
La 108ème édition du Tour de France sera lancée le 26 juin prochain. Comment vivez-vous personnellement ce Grand Départ en Finistère ?
Je vis ce grand départ comme un moment extraordinaire ! C’est super d’avoir une première étape 100 % finistérienne, sachant que j’ai toujours vécu et grandi ici. Je connais énormément les routes du Finistère et le fait de passer avec le plus grand événement cycliste au monde va être un moment inoubliable en présence de ma famille et mes amis. Je m’en souviendrai jusqu’à la fin de ma carrière !
Que vous inspire le tracé de ce nouveau Tour de France ?
Le Tour de France 2021 va être un beau Tour de France, avec un parcours propice aux mouvements ! Un contre-la-montre qui arrive assez tôt, des étapes de montagne où il risque d’y avoir de nombreuses attaques de coureurs qui voudront rattraper leur retard, des étapes pièges, typées bordure et vallonnées qui pourront créer des écarts entre les favoris. On va devoir s’adapter, c'est vraiment un beau parcours, peu de hautes montagnes, ce qui m’avantage.
Le Tour de France vous évoque-t-il l’image d’un champion d’un modèle, une personne qui vous inspire pour bâtir votre carrière sportive ?
Le Tour de France ne m’évoque pas forcément un modèle, mais plutôt l’engouement qu’on y trouve. C’est l'événement qui me marque plus que les coureurs. Cette course amène beaucoup de monde et Le Tour de France, c'est un rêve pour tout coureur !
Quel est votre plus beau souvenir sportif ?
Il y en a plusieurs. Tout d’abord ma première victoire chez les professionnels lors de la course Paris-Bourges en octobre 2018, puis dernièrement le championnat du monde de course en ligne avec Julian Alaphilippe. Le fait de pouvoir être dans cette équipe et de pouvoir vivre un tel moment, c’était extraordinaire ! Également un beau souvenir, ma première arrivée sur les Champs Elysées lors de mon premier tour de France. Ce sont des moments dont je m’en souviendrai !
Quel est votre terrain d'entraînement favori en Finistère et pourquoi ?
J’ai plusieurs terrains d’entraînement favoris en Finistère ! J’adore faire toute la côte nord Finistère, avec ce paysage magnifique et la mer qui change constamment en fonction des marées, de la météo, les saisons ; on n’a jamais les mêmes paysages alors qu’on passe par les mêmes routes. J’aime aussi rouler dans les Monts d'Arrée, faire de longues sorties, avec beaucoup de dénivelés, c’est l’un des endroits les plus difficiles dans le Finistère. J’aime aller dans les Monts d'Arrée et descendre par la presqu'île de Crozon, je prends toujours beaucoup de plaisir !