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Finistère, entre terre et mer
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Vous avez la "Finistère attitude" si...

Made in finistere

Le Finistère, à visiter, c'est le pied. La mer, la montagne, les vallées, les rivières et les forêts... Il y en a pour tous les goûts. Et quand on n'aime pas la nature, il y a la culture : crêpes, fraises, faïences ou peintures, là aussi, il y a de quoi faire. Mais plus qu'une expérience visuelle, c'est un moment à saisir, à vivre et à se remémorer. Forcément, vous n'en reviendrez pas indemne, et des séquelles resteront gravées dans votre subconscient. Une mauvaise chose ? Pas vraiment, non ! Alors on est quand-même loin des chansons pop du début des années 2000 (ne faites pas l'innocent, vous voyez très bien de laquelle je veux parler), mais la "Finistère attitude", c'est super tendance malgré tout. L'avez-vous, cette attitude ? Voici quelques signes qui devraient vous mettre la puce à l'oreille.

-Vous savez écrire "Kouign-amann".

C'est dur à épeler, mais il faut bien dépenser un peu d'énergie pour compenser ce qu'on prend en le mangeant ! Forgé au cœur des boulangeries douarnenistes, ce mythique cercle doré doit sa réputation aux ravages qu'il a causé dans les communautés de diététiciens. Totalement sans défense face à la menace que représente ce gâteau mi-pâte, mi-sucre, mi-beurre (oui, 3 moitiés, mais vous comprendrez mieux après l'avoir goûté), les hommes et femmes en blouse blanche ont préféré oublier son existence plutôt que de lutter en vain.

-Vous savez chasser les étrilles dans les poulics.

Déjà, vous savez ce qu'est une étrille, et ce qu'est un poulic. Lorsque la marée est basse, et que les criques se dégagent, vous sortez vos petits "mousses" à la pêche à l'épuisette. C'est ludique, c'est pratique... et ça vous fait une bonne excuse pour en laisser un dans la cale du bateau qui s'est échoué dans les rochers... "par accident" bien sûr. Les plus téméraires chasseront également la crevette, petite fusée argentée difficile à maitriser dans les petits bassins laissés par la mer. Et pour les experts, même pas besoin d’épuisettes, on y va à la main ! Et c'est plus classe que "je vais pêcher les crabes dans les trous d'eau", non ?

-Vous chantez du Joe Dassin régulièrement.

"Mes amis, je dois m'en aller, je n'ai plus qu'à jeter mes clés car elle m'attend depuis que je suis né... l'Armorique, l'Armorique..." Eh oui, ce cher Joe a dû remanier sa chanson pour faire vendre un peu et éviter le courroux  de nos voisins normands. Mais comme nous, et comme vous, c'est l'Armorique qu'il avait au cœur. Un bel exemple de "Finistère attitude".

-Vous n'appellerez pas votre petite fille "Erika".

La mémoire sélective, c'est comme le tri, c'est l'affaire de tous. En Finistère, il est des prénoms qu'on ne verra probablement plus pour les décennies à venir. Si le fait de retrouver bien peu de petites "Thérébentine" ou de petits "Périclès" ne devrait pas vous surprendre, dans un coin de votre tête, le fait de retrouver peu de petites "Erika" en Finistère ne vous choquera pas. Alors certes, il y a toujours des adeptes de l'humour noir (très noir, pour le coup) qui essaieront, mais une légende raconte que la préfecture du département pourrait refuser de valider ce prénom à l'avenir. (Et si vous trouvez que ça va un peu loin, ayez une petite pensée pour les petits "Guérande" nés chez nos voisins morbihannais...).

-Pour vous : beurre doux = pas de beurre du tout.

C'est vrai, c'est cliché, très cliché. Mais convenons-en, vous vous êtes vite rendu compte que le beurre doux, on en mettait beaucoup, et que ça n'avait pas beaucoup d'effet. Tartine le matin ? Beurre salé. Cuisine ? Beurre salé. On continue la liste ? Non, bien sûr, votre instinct finistérien a bien compris que l'iode, c'est la vie, et qu'on ne peut lutter contre le cours des choses. Et puis... On le fait si bien, pourquoi s'en priver?

-Pas d'apéro sans pâté Hénaff.

Vous l'avez compris, le beurre, c'est très important dans la cuisine "made in Finistère". Mais pour l'apéro, difficile de servir du pain et du beurre à vos invités. Ainsi, l'étiquette finistérienne veut qu'en plat apéritif, soient servis des mets à base de pâté Hénaff. Et pour une fois qu'une spécialité locale n'est pas à base de beurre, c'est bien de le noter. (Et notez aussi que si vous avez 100% de "Finistère attitude", vous tiquez un peu lorsqu'on vous parle d'andouille de Guéméné... et il ne faut pas trop vous chercher sur le porc alsacien).

-Quand vous êtes au Mont St-Michel, vous êtes sur le toit du monde.

Pour commencer, votre instinct finistérien vous dit clairement que le Mont St-Michel, le vrai, c'est celui de Brasparts et rien d'autre (parce que lui au moins, c'est un vrai "mont"). Cette vue sur les Monts d'Arrée... est-ce qu'on trouve encore des mots pour la décrire ? Les plus hauts sommets de notre belle Armorique à portée de regard... de quoi avoir la tête dans les nuages (et certains jours, c'est le cas, littéralement). Et les amateurs de panoramas admettent, magnanimes, que ce titre de "toit du monde" est aussi valable pour le Menez Hom, au-dessus du Porzay et de la baie de Douarnenez.

-Vous savez que l'herbe est plus verte qu'ailleurs... et vous savez pourquoi.

Depuis votre plus tendre enfance, on vous berce au rythme des contes et légendes maritimes. Du coup, vous savez bien qu'en Finistère, on a beaucoup d'eau (et trois fois non, pas forcément à cause de la pluie). Du coup, vous êtes super fier que l'herbe soit plus verte qu'ailleurs (qui a dit qu'on ne pouvait pas être chauvin en Finistère ?), et vous avez les preuves. Que demander de plus ?

-Vous savez faire la différence entre une bruine et un crachin.

C'est un fait, on parle toujours mieux de ce qu'on connait. Dans le langage inuit, il existe une vingtaine de mots pour désigner la neige. Et puis, admettons-le, c'est épuisant d'entendre à longueur d'année "eh, en Bretagne il pleut que sur les cons !" (ajoutez, dans plupart des cas, un rire gras étrangement irritant), même si c'est vrai que le fait d'avoir des distributeurs automatiques de parapluies dans la plus grosse gare du département n'aide pas forcément à lutter contre ce cliché. Mais en Finistère, on a tout un arsenal pour décrire ce qui nous tombe dessus. Du crachin à la giboulée, vous savez toujours ce qui vous tombe sur le coin du nez, et ça, c'est avoir la "Finistère attitude".

Et vous ? Vous l'avez, la "Finistère attitude" ?

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