Le chemin de la sardine à Douarnenez

Sur les traces du poisson argenté

La sardine et l'industrie de la conserverie ont marqué le paysage et la société douarnenistes. De l'époque gallo-romaine à nos jours, le chemin de la sardine nous mène dans les méandres des ruelles sur les traces d'un passé pas si lointain...

Des Plomarc'h à l'île Tristan

Tout débute aux Plomarc'h, sur les hauteurs de la ville. Le circuit commence en effet près des lieux où ont été retrouvés des cuves à garum, fabriqué à partir de sardines fermentées. Il s'agit de l'une des plus vastes fabriques à garum d'Europe. Il n'y a pas de hasard : la baie de Douarnenez regorgeait de sardines pendant la saison estivale.

Le circuit part ensuite en direction du Rosmeur, le port de pêche actuel, qui s'est développé à partir du 16e siècle. Au 19e siècle, Douarnenez devient le premier port sardinier de France. Le nombre de bateaux explose, tout comme celui des travailleurs de la mer qui se regroupent autour du port. Le Rosmeur devient un quartier surpeuplé, où la promiscuité s'installe. La solidarité et une atmosphère festive y règnent en maître ; les Gras en sont un héritage. Aujourd'hui encore, c'est un quartier animé qui compte de nombreux bars et échoppes d'artisans d'art.

Au fil de la balade, on apprend que les presses du 18e siècle, qui permettaient de mieux conserver le poisson, sont rapidement dépassées par les conserveries, qui se construisent par dizaine pendant la seconde moitié du 19e siècle. L'une d'elles s'installent même sur l'île Tristan. Certaines sont encore en activité aujourd'hui.

Parallèlement, le Port-Rhu devient un port de commerce important et Tréboul se développe, devenant une station balnéaire de charme.

Une histoire chaotique

La première moitié du 20e siècle sera plus chaotique entre la fin de la sardine, les luttes des Penn Sardin pour de meilleures conditions de travail et l'arrivée de la pêche industrielle. Les Douarnenistes s'adaptent, à la fois sur mer (certains partent désormais vers des contrées lointaines pour pêcher la langouste) et sur terre (les conserveries diversifient leur offre).

Tout au long du parcours, on ressent cette histoire encore vivace, qui continue de marquer Douarnenez de son empreinte. La ville en tire une identité forte à nulle autre pareille, qu'il convient de découvrir en prenant son temps, en parcourant les ruelles animées et en admirant les points de vue imprenables sur la baie de Douarnenez...

En quelques chiffres
  • 2 heures de balades
  • 4.5 km
  • 17 panneaux explicatifs
  • 100 clous en bronze
  • 2000 ans d'histoire

Télécharger le circuit

En quelques chiffres
  • 2 heures de balades
  • 4.5 km
  • 17 panneaux explicatifs
  • 100 clous en bronze
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