Du Pouldu à Quimperlé
En famille ou entre amis, en kayak, canoë ou paddle-board, en toute saison, la Laïta dessine ses méandres sur dix-sept kilomètres de son embouchure océanique à Quimperlé dont les charmes anciens perdurent.
Au pays des peintres
La Laïta est l'un des plus longs estuaires marins de Bretagne. Le temps d'une marée, il est plaisant de le descendre ou de le remonter en suivant les courants porteurs. Pas de danger particulier en vue. Un gilet de sauvetage sur le dos, quelques coups de pagaie, et la petite équipée peut s'aventurer sur l'une des rivières les plus sauvages de la région.
À son embouchure, au Pouldu, il s'agit de prendre garde simplement aux bateaux au mouillage, de ne pas les heurter. Le peintre Paul Gauguin séjourna dans ce hameau l'été 1889 croquant diverses scènes du bord de mer, des personnages et des chaumières, le ramassage du goémon. Le pittoresque et la beauté des parages à l'image de la plage des Grands Sables qui l'avaient séduit demeurent.
À l'abri des chênes séculaires
On passe assez tranquillement des pins, des langues de sable et du goémon aux hêtres et aux chênes dont les branches massives séculaires offrent une part d'ombre bienvenue. Martins pêcheurs, aigrettes, canards, hérons, grèbes peuvent être observés sans trop de difficulté pour qui sait se faire discret.
Petite étape à l'abbaye de Saint-Maurice, l'un des premiers bâtiments de l'art gothique en Bretagne, fondée au XIIe siècle, propriété du Conservatoire du Littoral depuis les années 1990. Kayaks amarrés au ponton, une crêperie traditionnelle offre un repos et une dégustation bien mérités. Pensez à réserver !
Une petite promenade sur les sentiers balisés de la forêt domaniale de Carnoët avant de repartir et d'entamer la seconde moitié du voyage jusqu'à la cité de Quimperlé… Dépaysant !
