"Le Finistère, ce sont nos attaches, notre histoire"
Ariane et Gaëtan Guillou sont des entrepreneurs quimpérois amoureux du Finistère et de la Bretagne. Fondateurs de Van Lovers, qui propose de la location et de la vente de vans aménagés, ils nous expliquent comment leurs actions traduisent leur attachement très fort au territoire finistérien.
Voici quelques extraits de l'interview de leur portrait ci-dessous, à découvrir également en vidéo.
Comment on vient s’installer en Finistère pour créer une entreprise ?
Ariane : Je ne suis pas bretonne, je suis bretonne d’adoption, amoureuse de la vie en van.
Gaëtan : Je viens du Cap Sizun, donc forcément amoureux de la Bretagne et du Finistère. [...]
Quels sont les coins que vous aimez en Finistère ?
G : [...] Dans le Cap Sizun, il y a quelques pépites dont on parle à nos clients lorsqu'ils sont en location. Ensuite, que tu sois sur la côte nord ou que tu descendes en dessous de Concarneau, partout il y a des jolis endroits donc on essaie de ne pas être exclusifs.
A : Moi, j’aime tout ce qui est au bord de l’océan. J’aime tout ce qui est sauvage, quand on ne croise pas beaucoup de monde (ça, ça arrive régulièrement surtout en arrière saison), et les coins où il y a encore de la végétation et d’où l'on voit l’océan. Tous les coins au bord de la mer où il y a de la végétation. Je n’aurais pas pu mieux tomber.
Si c’était un lieu précis ?
G : Audierne et Esquibien, sans hésitation.
A : Si on peut citer un endroit où on a un beau mélange de végétation et d’océan, où on est au calme et où c’est encore resté très sauvage... je crois que le Cap Sizun, c’est vraiment un coin génial.
Pourquoi créer la société ici ?
A : C’est les attaches de Gaëtan, c’est mon coin d’adoption maintenant. Ça tombe sous le sens de créer cette entreprise dans le Finistère et ici. C’est là où on vit, là où on aime rester aussi beaucoup. On part beaucoup mais on aime vraiment rester et être ici. C’est nos attaches maintenant, notre histoire. C’est là où l’on vivait déjà en van avant de créer la société, donc c’est logique de continuer.
Un mot sur le fonctionnement de Van Lovers
G : Il y a trois volets. Le premier, c’est de la location pure et simple de vans aménagés. Aujourd'hui, on a 5 vans dans notre flotte et on a aussi des vans de propriétaires loueurs, des gens qui sont propriétaires de leurs van et qui nous les confient sur notre plate-forme pour les mettre en location. C’est notre premier métier. Le deuxième, c’est de vendre des vans avec un aménagement, ou d’ailleurs sans aménagement, pour les clients qui veulent être propriétaires de leur véhicule.
A : Et on a tout un volet événement : on participe à des événements, on organise des événements. Au printemps de la randonnée par exemple, on propose les vans à la location et en même temps on organise un mini-road trip où on emmène les gens avec nous. Après sur des événements, on peut aussi proposer les vans à la location sur site : pour loger des artistes, des participants à des compétitions sportives ou du public. Comme aux Waves games en 2018, pendant lesquels nous fournissions les véhicules pour transporter les riders et les vans en location pour les gens qui veulent dormir sur place.
Vous êtes devenus ambassadeurs, vous êtes attaché au territoire.
G : Oui bien sûr. La signature .bzh sur notre site c’était important (NDLR : le .bzh est une extension internet au même titre que .com). On a quelques marqueurs qui montre notre attachement au Finistère. Par exemple, le prix de location à la semaine, c’est volontairement 729€ (NDLR : 29 est le département du Finistère) ; c’est un petit clin d’œil.
On a immédiatement fait la démarche de devenir ambassadeur de Tout commence en Finistère dès l’instant que la société a été officiellement créée. On veut que nos clients puissent porter cette identité-la, même quand ils se déplacent. L’été dernier, on a des clients qui ont été dans les Landes, dans le Périgord, un peu partout en France. Et ce qui est intéressant, c’est que derrière il y a une signature finistérienne quand les vans sont à la route.
Quand on est petit, on pense créer son activité autour des vans ?
G : Quand on est petit on veut devenir cosmonaute, ou des trucs comme ça, en tout cas pour moi. Sérieusement, je n’imaginais rien de tout ça. C’est des parcours de vie. On avait envie d’être entrepreneurs. Et au lieu de racheter une société, ce qu’on aurait pu faire, on s’est dit qu’on avait devant nous le support puisqu'on le vivait, je ne vais pas dire au quotidien, [...] mais très très très souvent. Donc c’était plus intelligent, plus intéressant et plus enthousiasmant pour nous de créer une société sur un produit et à partir d’un support qui nous faisait déjà vivre.
A : Toute petite, j’avais un oncle qui avait aménagé un Traffic, et qui arrivait avec mes cousins en vacances ; à chaque fois, je les regardais et j’avais plus envie de dormir dans le Traffic que dans la maison de ma grand-mère. Après, j’ai fait pas mal de sport (parapente, windsurf, surf) et la vie en van aménagé, c’est quelque chose qu’on a toujours dans un coin de la tête. Jusqu'au jour où l’on se décide et où l’on achète notre premier van. Une fois que c'est parti, on ne s’arrête plus. Et c’est ça qui est génial. À chaque fois qu’on a des gens qui viennent vers nous pour louer pour la première fois, et qui essaient pour la première fois, ils reviennent et ils ont très envie que ça continue. Donc on a eu raison.