Circuit vélo Ar Mor - Porspoder / Landunvez / Portsall

Ce beau viaduc traversé par une route étroite, a été édifié de 1911 à 1913 pour faire franchir cette profonde vallée par une ligne de chemin de fer reliant Brest à Porspoder. Dans sa section Portsall-Porspoder, "le train patates", déficitaire, n'avait donc servi que 22 ans. Pendant la seconde guerre mondiale, les Allemands le remirent en service pour leur usage. Après celle-ci, les rails furent ôtés et une route étroite remplaça la voie ferrée.

Le centre se distingue par les anciennes maisons des riches capitaines marchands construites aux XVIIe et XVIIIe siècles.

La presqu'île possède un four à soude qui servait autrefois au brûlage du goémon. "Les pains de soude" résultant de cette combustion étaient ensuite acheminés vers les usines d'iode.

Il est le refuge d'une importante flottille de pêcheurs et de plaisanciers. Face au port, l'île d'Yoch, réserve naturelle, émerge du haut de ses 25 mètres. Plus au large, à 2km en mer, le phare du Four est situé à l'entrée nord du chenal du même nom. Il mesure 28 mètres et est muni d'une corne de brume.

La chapelle aurait été construite au XVIe siècle, à l'emplacement de l'ermitage de Saint-Gonvel qui était invoqué pour la guérison des maladies infantiles. La croix, qui jouxte la chapelle, date du Moyen-Age. A proximité, le dolmen de Saint-Gonvel est édifié sur une butte.

Cette côte sauvage où l'on ressent la vraie force de la nature est un spectacle vivant et authentique, à apprécier par tous les temps.

Les premiers sémaphores sont apparus sur les côtes françaises au début du XIXe siècle. Ils sont les successeurs des postes de guets et autres tours génoises. A partir des années 1860, les électrosémaphores prennent la relève. Ils assurent deux principales fonctions : la communication avec les navires et les autres sémaphores par signaux optiques et de bureau de poste avec l'apparition du télégraphe électrique.

Son fondateur, Saint-Samson, né au Pays de Galles, fut l'un des évêques les plus célèbres de Bretagne. De l'enclos, il ne reste plus que la croix et la fontaine, le cimetière ayant disparu. L'eau de la fontaine est réputée pour favoriser la marche des jeunes enfants.

Situées dans un site mystérieux et légendaire, les ruines de l'ancienne forteresse se dressent majestueusement, face à la mer. Héritage du XIVe siècle, il constitue un "témoignage rare sur l'architecture militaire et seigneuriale en Bretagne".