L’Île Stagadon
Posée au large de l’embouchure de l’Aber Wrac’h, l’Île Stagadon est bordée par les eaux cristallines qui lui confère des faux airs d’île tropicale. Lors des grandes marées, la mer se retire suffisamment pour révéler un passage éphémère de 2,5 kilomètres environ depuis la plage de Saint-Cava à Plouguerneau.
Le chemin qui y mène offre une belle découverte de l’estran et de ses trésors : algues rouges, laitue de mer, nori… Autour de la digue éphémère, les parcs ostréicoles rappellent qu’ici les huîtres sont incontournables !
L’île, grande d’à peine 4 hectares, était autrefois dévolue à la culture du goémon. Elle fut ensuite la propriété de l’homme d’affaires et mécène Pierre Bergé qui, à sa mort, en a fait don à l’association AJD (Association des Amis de Jeudi-Dimanche) qui en assure depuis la gérance. Les âmes aventurières pourront prolonger la balade et goûter à la vie insulaire en séjournant au gîte d’étape ouvert à tous pour une ou plusieurs nuits.
L’Île Callot
L’Île Callot s’étire sur deux kilomètres de long face à Carantec, dans la Baie de Morlaix. Pour y accéder à pied, il faut attendre la basse mer, quand la route qui y mène, longue de 800 mètres, n’est plus immergée.
Pour découvrir Callot, empruntez le chemin côtier. D’un bout à l’autre, l’îlot en forme d’hippocampe vous offre des paysages variés et des vues à couper le souffle sur le large, sur la côte de Saint-Pol-de-Léon et sur la Baie de Morlaix. Des petites criques, des côtes rocheuses et une végétation d’ajoncs, de genêts, de cyprès et de pins parasols rythment les pourtours de l’île.
La pointe nord de l’île, plus sauvage, est une réserve naturelle protégée, propriété du Département du Finistère. C’est le lieu idéal pour observer les oiseaux de passage sur la réserve ornithologique.
Callot est très prisé pour la pêche à pied, surtout durant les grandes marées, notamment le long de la route qui mène à l’île.
La Pointe de Mousterlin
Nichée au sud de Fouesnant, la Pointe de Mousterlin est un concentré de nature où se rencontrent la mer, les dunes et la terre, créant ainsi deux espaces protégés bien distincts : un marais et une lagune.
Pendant les grandes marées, la Pointe de Mousterlin est le lieu idéal pour découvrir toute la richesse de l’estran et l’originalité de cet espace sauvage et préservé, entre terre et mer. Le tout en profitant d’un panorama à 180° avec, par temps clair, une vue sur l’Archipel des Glénan.
Au cœur de ce marais classé Natura 2000, découvrez l’Observatoire à oiseaux ! Que vous soyez un ornithologue chevronné ou simple curieux, cette cabane perchée sur une digue offre une vue imprenable sur le marais et sa faune variée. De bons yeux (ou de bonnes jumelles !) et un peu de patience suffiront pour observer de nombreuses espèces d’oiseaux, dont des migrateurs, des aigrettes cendrées, des hérons, des canards sauvages et encore des faucons crécerelles.
La Baie de Kernic
Durant les grandes marées, la Baie de Kernic à Plouescat dévoile un décor spectaculaire : bancs de sable doré, vasières scintillantes, rochers mystérieux… Un paradis pour les curieux, les photographes et les amoureux de grands espaces !
Lorsque la mer se retire totalement, elle révèle la célèbre allée couverte de Guinirvit, en partie immergée à marée haute et totalement recouverte par les eaux lors des grandes marées. Cet ensemble mégalithique fut construit à la fin de la période néolithique, âge de la pierre polie, vers 2 000 ans avant Jésus-Christ.
Si la Baie de Kernic, classée Natura 2000, est à la fois un lieu de quiétude où les oiseaux migrateurs aiment à faire une halte, la faune et l’homme ont appris à y vivre côte à côte. La plage de la baie est ainsi également un haut lieu d’activités sportives à sensation tels que le char à voile, le kitesurf et même les courses hippiques puisque la baie se mue chaque été en hippodrome marin !
L’Île Tristan
Visiter l’Île Tristan est un privilège qui se mérite ! Et rien de mieux que les grandes marées pour profiter de ce joyau de la Baie de Douarnenez et marcher sur les pas de Tristan et Yseult !
Totalement inaccessible quand la mer est haute, on accède au petit îlot à pied depuis le Port-Rhu. Au sud de l’île, les anciens bâtiments évoquent le temps de l’ancienne conserverie de sardines au XIXe siècle et la maison de maître rappelle que l’îlot a appartenu au poète Jean Richepin. Aujourd’hui, l’ancienne usine accueille les bureaux du Parc naturel marin d’Iroise à l’étage et une grande salle d’exposition au rez-de-chaussée.
Au cœur de l’île, profitez d’une balade dans un décor boisé et une végétation étonnante. Un vaste verger accueille des variétés anciennes d’arbres fruitiers : pommiers, mûriers, noyers, poiriers, mirabelles… À côté, le jardin exotique abrite une collection unique de quelque 150 espèces : araucarias et myrtes du Chili, bambous et palmiers de Chine, fuchsias de Magellan.
Au nord, se trouve un fortin dont la construction remonte à 1862. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands en avaient fait un maillon du Mur de l’Atlantique, parmi d’autres blockhaus disséminés sur l’île.
L’Île-Tudy
Autrefois véritable île, depuis 1852 l’Île-Tudy est relié à la terre ferme par une digue. La presqu’île bigoudène a longtemps vécu grâce à la pêche qui alimentait les conserveries des alentours. De cette époque, le petit village a conservé ses nombreuses petites maisons de pêcheurs en pierre ou peintes en blanc et ses ruelles étroites où l’air marin se faufile. Une ambiance unique qu’il fait bon de découvrir pendant les grandes marées ! À marée basse, depuis la digue de Kermor, il est possible de rejoindre le bourg et de faire tout le contour de l’Île-Tudy à pied pour en admirer tous ses trésors : le Phare de la Perdrix, son petit port plein de charme, l’Abri du marin, la vue sur Loctudy d’un côté et l’estuaire de Pont-l’Abbé de l’autre…
Durant ces quelques jours de forts coefficient, l’Île-Tudy devient également le repère des amateurs de pêche à pied. La plage du Sillon, la digue de Kermor et les rives de l’île regorgent de coques, palourdes, huîtres, bigorneaux, couteaux, crevettes et crabes et deviennent, le temps de quelques heures, le théâtre d’une chasse au trésor éphémère.
Consignes de sécurité
- Respectez impérativement les horaires de marée
- Pêche à pied : renseignez-vous avec précision sur les horaires de marée de votre lieu de pêche. Les horaires de basse mer et pleine mer peuvent varier de près de deux heures entre le Nord et le Sud du Finistère.
- Munissez-vous de moyens d’alerte : un téléphone protégé de l’humidité, un sifflet et une lampe torche – pour mémoire, numéros d’urgence à connaître : 196 (CROSS – centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) ou 112 (Pompiers)
- Prévenez votre entourage de votre lieu de pêche, ainsi que de votre heure de retour avant de partir ; ne partez pas seul
- Renseignez-vous sur les prévisions météorologiques : www.meteofrance.fr
