Landerneau, la cité de la lune

Dans la Rade de Brest, entre la Cornouaille et le Léon, Landerneau est surnommée la cité de la lune. La lune, symbole de la ville depuis le XVIIe siècle, apparut dans les armoiries lorsque le seigneur de Rohan dut remplacer le soleil qu’il arborait jusqu’alors pour ne pas contrarier Louis XIV. Depuis, on la trouve déclinée sur les maisons, dans les pâtisseries et même jusque dans le nom du festival qui anime la ville au début de juillet : Kann al Loar, le « chant de la lune ».
Dans l’optique de préserver et valoriser son patrimoine, Landerneau est labellisée Villes et Pays d’Art et d’Histoire®. Les quartiers anciens révèlent la richesse de son passé maritime. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Landerneau s’est développée et a prospéré grâce à son activité portuaire dès le Moyen Âge. Sa situation de ville carrefour, entre la côte et l’arrière-pays, en a fait l’un des principaux ports finistériens, aux côtés de ceux de Morlaix et de Brest. Le lin, le cuir et le vin s’exportaient dans toute l’Europe. Les quais aménagés aux XVIIe et XVIIIe siècles témoignent encore de cette période florissante, de même que les grandes maisons en pierre de taille bâties par des négociants fortunés.

Ne manquez pas le célèbre pont de Rohan qui enjambe l’Elorn. Il est l’un des derniers ponts habités de France. À quelques pas, le quartier Saint-Thomas héberge quelques-uns des édifices les plus anciens de la ville, parmi lesquels la « Maison aux 13 lunes » qui tient son nom de la frise de lunes pleines qui orne le bandeau d’étage de la façade. Construite par un riche négociant au XVIe siècle, elle est aujourd’hui classée Monument historique.

Installé dans l’ancien couvent des Capucins, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la Culture est un lieu de rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art contemporain. Plus d’un million de visiteurs sont déjà venus admirer les œuvres de Miro, Chagall, Dubuffet, Picasso, Henry Moore, Enki Bilal ou encore Giacometti.

Morlaix, la cité du viaduc

Que vous arriviez par les terres ou par la mer, le viaduc domine Morlaix, la cité aux trois collines. Construit au XIXe siècle afin de permettre la liaison ferroviaire entre Brest et Paris, cet ouvrage au cœur de la ville surprend par son imposante stature. Son premier étage est accessible à pied. De là, perché à 20 m de hauteur, vous profiterez d’une belle vue sur la ville et son port. Ce dernier fut dès le Moyen Âge l’un des ports les plus importants de Bretagne où s’échangeaient les richesses locales (lin, cuir, beurre, chevaux…) contre des métaux, agrumes, vins ou encore des épices.

Sur les quais, la Maison Pénanault abrite aujourd’hui l’office de tourisme, le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) et des expositions. Ce manoir de la fin du XVIe siècle est une merveille d’architecture, avec son escalier monumental, sa salle de réception, ses jardins en terrasses, sa galerie couverte et sa charpente unique en Bretagne.

À proximité du port, l’ancienne Manufacture des Tabacs a été entièrement réhabilitée. Elle accueille aujourd’hui un pôle culturel, le SEW.
De très anciennes maisons à pans de bois jalonnent les ruelles au cœur de la vieille ville et témoignent du passé riche et prospère de Morlaix. Parmi elles, vous pourrez visiter la maison dite de la Duchesse Anne et la maison à Pondalez et découvrir cette architecture typique. Érigées au XVIe siècle par des négociants de toile de lin, elles s’organisent sur trois niveaux autour d’une cheminée monumentale, d’un escalier à vis et de passages en bois, appelés « ponts d’allée ».

Quimper, reine de Cornouaille

Au confluent (« kemper » en breton) des rivières du Steir et de l’Odet, Quimper est la capitale historique de la Cornouaille. Labellisée Villes et Pays d’Art et d’Histoire®, elle ne manque pas d’atouts. Le premier est indéniablement la cathédrale Saint-Corentin, véritable chef-d’œuvre de l’art gothique. Commencée en 1239, sa construction s’étale sur près de six siècles. Classée aux Monuments historiques, elle est considérée comme l’une des plus belles cathédrales de France. L’ancien Palais des évêques de Cornouaille jouxte l’édifice. Il abrite aujourd’hui le Musée départemental breton qui dispose d’une grande collection d’archéologie, arts anciens, costumes et objets finistériens. Le quartier ancien qui entoure la cathédrale vous plonge instantanément dans le passé médiéval de la ville : les ruelles pavées, les maisons colorées à colombage et à encorbellement… Les noms des rues témoignent de l’organisation de la ville en corporations : la rue Kéréon (« cordonniers »), la rue des Boucheries, etc.

Suivez l’Odet pour rejoindre le quartier de Locmaria, berceau historique de la ville. En son centre, l’église romane Notre-Dame de Locmaria, construite en 1022, est le plus ancien édifice religieux de la ville. Elle s’élève sur un ancien site gallo-romain et forme un très bel ensemble avec son cloître et son magnifique prieuré, ancienne abbaye bénédictine. Autrefois, l’activité commerciale de Quimper était également établie dans ce quartier, grâce à sa proximité avec l’ancien port. C’est aussi à Locmaria qu’est née l’aventure de la faïence. Un musée lui est dédié et retrace trois siècles d’histoire de cet artisanat quimpérois à travers plus de 5 000 pièces. La faïencerie Henriot-Quimper est d’ailleurs toujours en activité et se visite.
Ne manquez pas le Musée des Beaux-Arts de Quimper dans le centre-ville. Sa très riche collection couvre plus de cinq siècles de création artistique avec des peintures européennes de la peinture d’inspiration bretonne, ainsi qu’une collection de l’École de Pont-Aven. Il rend par ailleurs hommage au romancier et peintre Max Jacob, originaire de Quimper.

Locronan, ville médiévale

La ville entière est classée au titre des Monuments historiques depuis 1924. À la fois labellisée Petites Cités de Caractère® et classée parmi les Villages préférés des Français, Locronan est un incontournable du Finistère. Il y a 2 500 ans, la ville était un nemeton (un parcours sacré jalonné de stations symbolisant les douze mois de l’année) créé par les Celtes pour réaliser leurs cultes sous l’égide de leurs druides. Il s’agit d’ailleurs du dernier site de ce type encore visible de nos jours.
Au VIe siècle, Saint-Ronan christianise les lieux et donne naissance à la ville. Celle qui s’appellera dorénavant Locronan gagne en richesse et en beauté à partir du XIVe siècle, grâce au tissage de toiles à voile.

Aujourd’hui, se balader dans Locronan est un véritable enchantement, il suffit de rejoindre la Grand’Place pour avoir l’impression de plonger dans une autre époque.

Nombre de cinéastes ont choisi Locronan comme décor pour leur film. Une trentaine d’œuvres y a été tourné depuis 1920, parmi lesquels « Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre Jeunet et « Tess » de Roman Polanski.

Brest, ville en mouvement

Labellisée Villes et Pays d’Art et d’Histoire® depuis 2017, Brest présente une histoire singulière et a su se réinventer tout en préservant son identité. Toute l’architecture de Brest trouve son origine dans son histoire mouvementée. Rasée à 90 % durant la Seconde Guerre mondiale, la ville a conservé son château, la Tour Tanguy et plusieurs parties du quartier de Recouvrance, notamment la rue de Saint-Malo.
Établi sur une assise gallo-romaine du IIIe siècle, le château de Brest fut remanié par Vauban au XVIIe siècle. Ce trésor patrimonial était considéré comme le plus fort château du monde. Il devint par la suite une résidence princière, une prison et une forteresse garante de la protection militaire avant d’abriter aujourd’hui le Musée national de la Marine de Brest.

Face à lui s’érige la Tour Tanguy, la plus ancienne construction de la cité du Ponant. Bâtie au XIVe siècle en contrehaut de la rivière Penfeld, elle servait à l’époque à protéger ou empêcher le passage entre les deux rives de la ville. Depuis 1962, elle héberge un musée consacré au vieux Brest.

Il règne sur la ville « blanche », surnommée ainsi en raison de l’utilisation d’enduits blancs sur de nombreuses façades, un vrai esprit artistique. Les musées et espaces d’exposition y sont nombreux et offrent une vie culturelle dynamique et vivante : Musée des Beaux-Arts, Musée national de la Marine de Brest, Centre d’art contemporain Passerelle, Le Comoedia ou encore les Ateliers des Capucins récemment restaurés. Brest héberge également des espaces culturels de qualité : le Quartz, première scène nationale de France pour sa fréquentation publique ; Le Vauban ; Le Mac Orlan ; la Carène et l’Arena.

Le Conquet, port du bout du monde

Situé à l’abri dans un cadre exceptionnel, entre la Presqu’île de Kermorvan et la Pointe Sainte-Barbe, Le Conquet est le deuxième port français pour la pêche au tourteau, réputé pour ses crustacés et ses poissons nobles. Labellisée Petites Cités de Caractère®, la ville est prospère dès le Xe siècle grâce à son port et on peut admirer son glorieux passé maritime à travers ses maisons cossues, son vieux port et ses commerces. Lors de votre visite, ne manquez pas la Maison des Anglais, aussi appelée Petit Château du Conquet. Perchée au-dessus du port, elle a résisté aux destructions.

L’imposante Maison des Seigneurs impressionne : bâtie en 1510, elle servait à protéger le port des incursions. L’église Notre-Dame-de-la-Sainte-Croix, édifiée en 1850, héberge le tombeau de Dom-Michel le Nobletz, figure majeure du diocèse de Quimper et Léon.
À l’extrémité de la presqu’île se dresse la tour carrée du phare de Kermorvan, l’un des rares qui fut épargné par l’occupation allemande.

Concarneau, ville fortifiée

Îlot blotti dans une anse, la Ville Close est le joyau de Concarneau, labellisée Villes et Pays d’Art et d’Histoire®. Ancienne cité défensive, la Ville Close est ceinte de remparts en granit, de neuf tours et est percée de trois portes. On y trouve les plus anciennes habitations de la cité dont de belles demeures à pans de bois, des échoppes aux linteaux sculptés ou encore des chapelles reconverties aujourd’hui en lieux de vie. Cette cité fortifiée date du XVe siècle. Devenue trop exiguë, la ville finira par s’étendre sur les rives voisines.
De tout temps, la Ville « bleue » a pris son essor grâce la mer, grâce à la pêche, aux conserveries, à l’activité de construction navale et au développement du tourisme balnéaire. Le Musée de la Pêche, à l’entrée de la Ville Close, retrace l’histoire qui lie Concarneau à la pêche et à la mer à travers une impressionnante collection de bateaux, maquettes et objets marins.

L’histoire du port de Concarneau remonte au Moyen Âge, lorsque Concarneau était un petit village de pêcheurs, et était alors un simple abri naturel, où les bateaux pouvaient venir s’abriter des tempêtes. Au fil des siècles, le port a pris de l’importance et il était, au XXe siècle, le 1er port thonier de France. Il est aujourd’hui le 1er port thonier d’Europe et le 3e port de pêche fraîche français.

Roscoff, la cité corsaire

Bâtie sur une presqu’île, labellisée Petites Cités de Caractère® de Roscoff allie le charme d’une ville portuaire et d’une station balnéaire. Ici, l’esprit des corsaires, des contrebandiers et des négociants plane encore. La ville a attiré depuis la fin du Moyen Âge les voiles de tous les horizons et a prospéré grâce à l’essor du commerce maritime : toiles de lin, blé, sel, bois, puis les fameux oignons des Johnnies. Ce commerce florissant a permis d’enrichir les marchands qui ont fait construire des demeures cossues. Bâties en pierre de taille de granit, elles présentent un certain nombre de singularités comme les lucarnes sculptées, les fenêtres à meneaux, les caves ouvertes sur l’extérieur et de hautes tours d’escalier.

Au centre de la ville se dresse l’église Notre-Dame de Croas-Batz, édifiée au XVIe siècle. L’édifice est fidèle à la tradition finistérienne des enclos paroissiaux, autrefois entouré d’un cimetière clos et de deux ossuaires encore visibles aujourd’hui, dont l’un fut transformé en la chapelle Sainte-Brigitte. Observez bien les pierres de l’église, sur certaines sont sculptés des vaisseaux, témoins de dons de négociants appelant la bénédiction et la protection divine dans leurs entreprises maritimes.

Guerlesquin, la trégorroise

Depuis 1970, Guerlesquin porte fièrement son label de Petites Cités de Caractère®. Située aux confins du Léon et de la Cornouaille, elle est l’unique ville-place de Bretagne, c’est-à-dire qu’elle s’articule autour de trois places successives : celle de la Liberté, celle du Martray et celle du Champs de Bataille.
Située dans le Parc naturel régional d’Armorique, la ville semble avoir été taillée dans la pierre. Les belles et imposantes demeures de granit qui bordent les places centrales sont les témoins d’un passé commercial prospère. Elles portent des noms évocateurs : Maison de la Tourelle, du Prévôt, du Bourreau… Admirez leurs belles façades ouvragées, les corniches et les lucarnes finement travaillées.
Au centre du village trône l’ancienne prison seigneuriale aux allures de forteresse. Elle étonne, tant par son emplacement central que par son architecture de style Renaissance. Sauvée de la destruction en 1856, elle est classée Monument historique dès 1875. Aujourd’hui, l’office de tourisme y organise des visites.

À deux pas de là, retrouvez les anciennes halles. Construites en 1525 et effondrées en 1879, elles sont rebâties en granit, témoignant d’un dynamisme commercial encore vivace au XIXe siècle. La petite cité abrite également un riche patrimoine religieux avec l’église Saint-Ténénan de style gothique flamboyant, ainsi que six petites chapelles édifiées aux XVIe et XVIIe siècles, dont la jolie chapelle Saint-Jean blottie entre deux anciennes demeures.
Chaque lundi, et particulièrement en été, le centre de Guerlesquin s’anime pour le marché. Guerlesquin est l’une des dernières communes en France à avoir son marché aux animaux, perpétuant ainsi sa longue tradition de foires.

Pont-l’Abbé, la bigoudène

Nichée en fond d’estuaire, Pont-l’Abbé est la capitale du Pays Bigouden. La ville historique doit son nom à son pont habité, l’un des derniers en France avec celui de Landerneau.
Le château des Barons, construit aux XIIIe et XIVe siècles, était destiné à assurer la surveillance de l’entrée de la ville, porte d’entrée principale en Pays Bigouden. Il accueille aujourd’hui l’Hôtel de Ville et le musée. Son donjon est visible lors de la visite du Musée Bigouden. Ce dernier abrite une belle collection de costumes, coiffes et mobilier qui vous donneront à voir l’excellence du savoir-faire bigouden.

Les rues et places de la ville sont jalonnées de belles façades et d’hôtels des XVIe et XVIIe siècles. La plupart des grandes demeures toujours visibles ont été édifiées par la bourgeoisie établie dans le négoce de produits agricoles. Aujourd’hui, Pont-l’Abbé perpétue sa tradition commerçante avec plus de 250 commerces pour 8 000 habitants et son grand marché du jeudi.

Le Faou, aux portes de la Presqu’île de Crozon

Située entre les Monts d’Arrée et la Rade de Brest, Le Faou est labellisée Petites Cités de Caractère®. Avec ses 27 édifices protégés au titre des Monuments historiques, Le Faou est la 2e ville finistérienne au patrimoine le plus riche, après Quimper.
La ville conserve aujourd’hui des traces de sa prospérité d’antan en lien avec le développement de l’activité portuaire et du commerce. Prenez le temps de flâner dans les rues et admirez les demeures à pans de bois. Vous serez transportés à l’âge d’or de la ville, quand l’activité portuaire battait son plein grâce à l’activité de transport maritime du bois. Face au port, au fond de la ria du Steir Goz, retrouvez l’église Saint-Sauveur. Bâtie au XVIe siècle, elle mérite le coup d’œil pour sa cuve baptismale avec des décors sculptés qui la rendent unique en Bretagne.

Entre une balade en bord de mer et une promenade dans la forêt domaniale du Cranou toute proche, faites un détour par Rumengol, haut lieu de pèlerinage, et son église du XVIe siècle bâtie sur un site druidique.

Quimperlé, la cité aux trois rivières

Lovée aux confluences de trois rivières, l’Ellé, l’Isole et la Laïta, Quimperlé est labellisée Villes et Pays d’Art et d’Histoire®. La cité se découvre en empruntant ruelles pavées, escaliers, ponts et passerelles. Historiquement, Quimperlé s’est développée autour de son abbaye et de son port grâce à l’importation de vin, de sel, de calcaire et d’ardoise, et l’exportation de grain, de miel, de viande et de bois. L’abbaye bénédictine de Sainte-Croix, fondée en 1029, était au Moyen Âge l’une des plus riches de Bretagne. Son architecture est typique des églises romanes, inspirée de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem.

Les belles demeures de pierre et les grands hôtels particuliers sont les témoins de sa riche époque d’antan. Au fil des siècles, avec l’accroissement de la taille des bateaux, la remontée de la Laïta s’est faite plus difficilement et le port a perdu de son rayonnement. Il est alors devenu un lieu de quiétude et d’inspiration pour les artistes arrivés par le train qui donneront naissance à l’École de Pont-Aven.

Saint-Pol-de-Léon, ville pittoresque

Ancienne cité épiscopale du Léon, Saint-Pol-de–Léon est, sans conteste, l’une des villes les plus pittoresques de la région. Elle allie le charme d’un petit village portuaire et la rareté de son patrimoine architectural, témoin de son statut d’ancien évêché du Finistère. Située en plein cœur de la ville, Notre-Dame-de-Kreisker se dresse à 78 m vers le ciel ; le clocher de la chapelle est le 2e plus grand de Bretagne et l’un des plus hauts du monde. Le temps d’une visite, laissez-vous éblouir par ses vitraux. Prêtez une attention particulière à la rosace du pignon ouest. Ce vitrail symbolise le mystère divin à travers ses couleurs symboliques : le rouge pour l’Esprit Saint, le jaune pour la joie et le bleu pour la pureté.

Dans le centre-ville, poursuivez le circuit à travers la petite et la grande histoire de Saint-Pol-de-Léon. Baladez-vous à travers les ruelles du cœur historique et admirez les façades sculptées des demeures d’armateurs qui firent la prospérité de la ville. Au départ de la Maison de l’Artichaut, suivez les flèches au sol à l’effigie du dragon, symbole légendaire de la ville. L’histoire de Saint-Pol vous sera contée au travers de 28 plaques émaillées installées au pied des monuments.
Côté littoral, ne manquez pas le Dolmen de Kérangouez (aussi appelé dolmen de Boutouiller ou de Kérivin) aujourd’hui classé Monument historique. Édifié au Néolithique (soit environ 5 000 ans avant J.-C.), il demeure l’unique vestige d’un peuplement très ancien sur la commune.

Pont-Croix, la pittoresque

Située au cœur de la vallée du Goyen, Pont-Croix, labellisée Petites Cités de Caractère® est la capitale historique du Cap-Sizun. Son plus beau monument est sans nul doute sa collégiale. Bâtie au XIIIe siècle par les seigneurs de Pont-Croix, Notre-Dame-de-Roscudon est un véritable chef-d’œuvre d’architecture romane et gothique. Elle a servi de modèle à de nombreux édifices religieux de la région, dont la cathédrale Saint-Corentin à Quimper.
Prenez le temps de flâner dans les ruelles pavées à escaliers et plongez dans une ambiance médiévale. Admirez ces lieux qui ont inspiré tant d’artistes, comme Max Jacob et Henri Matisse. Le centre ancien a conservé de belles demeures du XV au XIXe siècles. Celle du Marquisat, ancienne maison noble, abrite aujourd’hui le Musée du Patrimoine. Poursuivez votre balade jusqu’au vieux port. Autrefois accessible aux navires de haute-mer, il a grandement participé à l’essor commercial de Pont-Croix, aux côtés de ses fabriques de tapisseries et de sa conserverie.

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