Pommes à cidre ou à croquer
À soixante mètres au-dessus du niveau de la mer, le bourg de Fouesnant domine la baie de La Forêt. Depuis plus de deux siècles, le cidre du pays est apprécié et renommé. Un patrimoine exceptionnel défendu par les mordus de la pomme et les amoureux des vergers.
Au pays des pommes
Observateur privilégié de la ville de Fouesnant et tout particulièrement de ses vergers, le dessinateur, conteur et musicien fouesnantais Mark Gléonec s'est investi pleinement dans l'aventure de l'AOP Cornouaille dont il suit l'aventure avec passion et assiduité. Il est d'ailleurs l'auteur de nombreux articles et ouvrages qui disent et témoignent de sa connaissance fine des pommes et du cidre.
Car si la ville de Fouesnant est réputée pour ses longues plages, ses belles demeures perchées au-dessus de la mer et sa douceur de vivre, c'est aussi dans les terres qu'il faut impérativement humer l'air, boire une bolée, écouter les traditions et méthodes de fabrication qui se transmettent, observer les variétés anciennes en collection au verger-conservatoire de Penfoulic qui dépend du Conservatoire du Littoral.
Quelle variété de pommes pour un bon cidre ? Comment distinguer les pommes à couteau de celles à cidre ? “Le cœur de la production la plus prisée se trouve en Cornouaille, singulièrement dans le pays fouesnantais. Le cidre produit là est le seul en France (avec celui du pays d'Auge en Normandie) à se prévaloir d'une appellation AOP”, peut-on lire dans le dernier ouvrage de Mark Gléonec, Pommes et cidre de Cornouaille, paru en 2019 (éd. Locus Solus). Couleurs, saveurs, maturités variées. Les pommes offrent divers visages. Elles se nomment Teint frais, Transparente rouge, Reinette d'Armorique, Soaz… de bien jolis noms qui nous emportent au loin, dans les prés à la fin de l'été.
