Nouvelle année, nouveaux portraits... Retrouvez chaque semaine des portraits de collaborateurs de l'agence Finistère 360°.
« Mon attrait pour la voile et la mer, m'ont permis de venir vivre en Finistère »
« Lorsque j'étais enfant, je venais tous les ans en vacances en Bretagne. Plus tard, j'ai commencé à faire de la voile et je venais régulièrement faire des stages dans la région. Quand l'opportunité de venir travailler en Finistère s'est présentée, je n'ai pas hésité une seconde car cela faisait longtemps que j'avais envie de m'installer ici ». Olivier Poncelet n'est pas Breton mais ce territoire singulier l'a toujours attiré. En 2012, après avoir travaillé quelques années dans un office du tourisme de Haute-Saône, puis pendant six ans dans une agence de développement et d'urbanisme à Montbéliard dans le Doubs, ce géographe de formation a intégré Nautisme en Finistère pour gérer l'Observatoire du nautisme. « Après une année de fac de géographie, j'ai fait un IUP en développement touristique puis je me suis spécialisé en géomatique c'est-à dire dans la création de bases de données géographiques. Ce cursus, conjugué à mon attrait pour la voile, m'ont permis de décrocher le poste ».
Études, veille et prospectives
Avec la création de l'Agence Finistère 360° et l'impact de la loi NOTRe son métier a évolué. Il s'occupe désormais des études, de la veille et de la prospective. « L'Observatoire met en avant les flux de fréquentation et l'impact économique. La veille, elle, est un outil stratégique qui permet ensuite de mener des démarches prospectives. Nous avons commencé à en mener une autour de l'avenir de la plaisance. D'autres sont en réflexion ».
Pour aller plus loin dans cette démarche, Olivier Poncelet pilote actuellement la création d'un portail de veille destiné aux collaborateurs de l'agence et plus largement à tous les partenaires. « Il faut pouvoir se projeter dans le changement et ce portail qui délivrera à la fois de l'information brute et des articles de synthèses éditorialisés, permettra de nourrir la réflexion et d'aider les professionnels à s'adapter à l’évolution des attentes de leurs clients. À terme, nous envisageons la publication de carnets de tendances ».
Son Finistère
Il n'a pas trop d'inquiétude sur cette propension au changement chez les Finistériens : « Ici, les gens sont facilement enthousiastes sur les idées nouvelles, c'est ce qui m'a surpris quand je suis arrivé ». Ce qui l'a marqué également à son arrivée, c'est la facilité d'intégration : « En arrivant à Quimper, avec ma compagne, nous ne connaissions personne. Nous avons intégré rapidement une troupe de théâtre d'improvisation et avant même d'avoir fini de défaire nos cartons, nous avions déjà des amis ».
Depuis huit ans, il se régale des paysages magnifiques du Finistère, apprécie la proximité de la mer indispensable à son bien-être. Il continue d'ailleurs de naviguer en voilier habitable ou en kayak de mer avec pour destination favorite les Glénan. Il est d'autres lieux qu'il affectionne particulièrement, comme Douarnenez par exemple « l'esprit de la ville, les bars, les restaurants, les Gras, les fêtes maritimes, c'est vraiment un endroit sympa pour aller se balader ». Et puis, Brest : « Au premier regard, elle paraît triste et grise et en fait c'est tout le contraire. Il y a des panoramas incroyables. C'est une ville étonnante qui mérite qu'on s'y attarde ».