L'amour du cinéma pour la presqu'île de Crozon
Qu'il s'agisse de téléfilms, de courts ou de longs métrages, le cinéma et la télévision aiment les paysages de la presqu'île de Crozon. Les cinéastes et leurs équipes en tirent une inspiration certaine et parfois un nouveau souffle. Focus sur les longs métrages.
Images sauvages et iodées
Vantée par l'Accueil des tournages en Bretagne pour “ses paysages grandioses, sa succession de falaises aussi impressionnantes les unes que les autres par leurs énormes pans de roches qui tombent à pic dans l'océan, son extraordinaire palette de paysages”, la presqu'île de Crozon attire les cinéastes qui souhaitent tourner des images sauvages et iodées.
Remorques avec Jean Gabin et Michèle Morgan fait escale, en 1939, plage de Trez-Bellec à Telgruc-sur-Mer. Trente ans plus tard, c'est Claude Chabrol qui pose sa caméra dans la lande pour tourner Que la bête meure avec Jean Yanne et Michel Duchaussoy.
Plus récemment, en 2011 Vanessa Paradis fait une apparition plage de Goulien dans la comédie Je me suis fait tout petit ; Bernard Bellefroid se réjouit des décors presqu'îliens, notamment le manoir de Rulianec, pour Melody (2014) ; Hélène Fillières s'installe sur la base de Lanvéoc-Poulmic lors du tournage de Volontaire (2017), avec Diane Rouxel et Lambert Wilson…
Les allées et venues des équipes de tournages, les castings se multiplient. La presqu'île séduit. Au printemps 2018, Crozon, Camaret et Landévennec accueillent trois semaines durant Le Mystère Henri Pick, un film adapté du roman éponyme de David Foenkinos. Fabrice Luchini, l'acteur principal, est tombé amoureux paraît-il de la beauté des paysages, en un mot “hallucinante”.