Moulins à marée, à papier, à foulon...
De l'énergie des cours d'eau aux forces éoliennes, les habitants du cap Sizun ont su depuis des siècles faire tourner les ailes de leurs moulins. Des vestiges de l'âge d'or du moulin à vent et à eau persistent et s'élèvent au fond des bois ou à travers la lande rase.
La route des moulins en cap Sizun
À marée, à papier, à foulon, les moulins sont divers et marquent durablement le paysage. La route des moulins en cap Sizun permet d'aller à la rencontre notamment de deux d'entre eux, à eau et à vent, restaurés et en état de marche.
À proximité de la pointe du Millier surmontée de son phare, au creux d'une vallée tranquille, le long d'un ruisseau, derrière les feuilles, a été érigé en 1868 celui de Kériolet. Reconnaissable à sa grande roue verticale à augets. Actif jusqu'aux années 1950, son rôle était bien de moudre de la farine.
À Cléden-Cap-Sizun, le moulin à vent de Trouguer, bâti au XVIe siècle non loin d'un site archéologique gallo-romain, serait l'unique rescapé ; ils auraient été semble-t-il jusqu'à une quinzaine sur la commune... Il a été restauré en 2003.
Mais il y a également, à ne pas manquer dans les parages, les moulins de Tréouzien à deux pas de Pors Poulhan, ainsi que celui à marée de Pont-Croix au fond de l'estuaire du Goyen.